Le 16 janvier 1991, une coalition internationale menée par les États-Unis lançait une grande offensive aérienne contre l’Irak suite à son invasion du Koweït (02 août 1990). La plus grande campagne aérienne depuis la seconde guerre mondiale provoqua l’enthousiasme des partisans de la théorie de la guerre aérienne totale mais dès la troisième semaine des opérations, il s’avéra que le potentiel militaire irakien, relativement modeste, était loin d’être entamé ou même réduit pour que la coalition puisse passer à la phase terrestre.
C’est à ce moment précis que Washington menaça, via des pays tiers, l’Irak pour la seconde fois consécutive d’utiliser des armes nucléaires tactiques. Un coup de bluff qui aurait fonctionné selon des historiens mais pour les Irakiens, la menace était réelle car elle faisait suite à menace similaire transmise par des canaux diplomatiques d’un pays européen avant le déclenchement de l’opération Desert Storm (Tempête du Désert) au cas ou Baghdad aurait eu la mauvaise idée de lancer des missiles Scud portant des ogives chimiques sur Tel Aviv.
L’enjeu était immense. Dans la narration officielle des néoconservateurs US, les États-Unis venaient d’émerger comme l’unique superpuissance mondiale après sa victoire sur l’ex-URSS et l’ancien bloc de l’Est
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J’ai souvenir que l’offensive terrestre a été retardée car il fallait impérativement maintenir dans la coalition les pays arabes y participant en évitant absolument une intervention d’Israël dont l’opinion publique était à cran avec les scud même si militairement inefficace, les avions de la coalition remplaçant les missions de bombardement par la recherche dans le désert des lanceurs mobiles de scuds.