La désignation de Truss comme Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord est non seulement un désastre sans précédant dans l’histoire britannique mais marque officiellement la fin de cette ancienne puissance mondiale dont l’Empire a autrefois dominé toutes les mers de la planète.

Il est quasiment certain que la Grande-Bretagne ne survivra pas en tant que Royaume-Uni à la gabegie des élites poussant en avant toute vers une autre guerre mondiale en nommant des personnes totalement irresponsables, tarées et irréfléchis en tant que boucs émissaires d’une débâcle économique, sociale et civilisationnelle assurée.

Outre une grave crise économique marquée par une inflation record, l’Écosse sera contrainte de se démarquer de la folie au pouvoir à Londres. Un retour de la violence en Irlande du Nord n’est plus à écarter. Sur le plan extérieur, ce sera un désastre sans aucun précédent dans l’histoire de de grand pays. Ni l’Europe, ni la Russie, ni la Chine ni aucun pays du Commonwealth n’échappera du massacre à la tronçonneuse qui s’annonce…

19 thoughts on “La Fin de la Grande-Bretagne

  1. Mort de la QEII, en phase avec ce billet prémonitoire, elle aura terminé son règne en intronisant Liz Truss … après elle le déluge ?!

    1. Une pensée pour les peuples autochtones du Canada qui vont sûrement devoir avaler leur langue lors des hommages.
      God judges the Queen

      1. Le Canada va bientôt faire face à une histoire oubliée.
        La colère monte au sein de ses peuples autochtones qu’on a tous oublié.
        La série d’incidents violents ayant secoué certaines provinces étaient politiquement motivés.

        1. Impressionnant de voir la succession des évènements.
          Bon rétablissement Wissem.

    2. J’allais le faire suivre par un billet intitulé l’effondrement industriel de l’Allemagne mais un imprévu m’en a empêché. Je suis positif à un coronoavirus.
      Le roi Charles III m’a incité à longuement revisiter l’histoire de Charles II, un ancêtre de la princesses Diana et tant d’autres…
      La période post-Cromwell n’était pas de tout repos…

  2. Santé, éducation, niveau de vie: avec le Covid, le
    monde est revenu 5 ans en arrière, selon l’ONU.

    Confronté à une superposition de crises sans précédent, en particulier le Covid-19, le monde est revenu cinq ans en arrière en matière de développement humain, alimentant « méfiance » et « frustration » à travers la planète, s’alarme l’ONU dans un rapport publié le jeudi 8 septembre.

    Pour la première fois depuis sa création il y a plus de 30 ans, l’Indice de développement humain, qui prend en compte espérance de vie, éducation, et niveau de vie, a reculé deux années de suite, en 2020 et en 2021, s’inquiète le rapport du Programme de l’ONU pour le développement (Pnud).

    « Cela veut dire que nous mourons plus tôt, que nous sommes moins éduqués et que nos revenus baissent », énumère son patron Achim Steiner lors d’un entretien avec l’AFP.

    « Avec ces trois paramètres, vous pouvez avoir une idée de pourquoi les gens commencent à être désespérés, frustrés, inquiets pour l’avenir », insiste-t-il.

    Alors que l’indice progressait de façon continue depuis des décennies, il est revenu en 2021 à son niveau de 2016, « effaçant » des années de développement. En cause en particulier, le Covid, mais aussi les catastrophes climatiques qui se multiplient, et des crises qui se superposent sans donner le temps aux populations de reprendre leur souffle.

    « Nous avons vécu des catastrophes avant, nous avons eu des conflits avant, mais la confluence de ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui est un recul majeur pour le développement de l’humanité », insiste le patron du Pnud.

    Ce recul est quasi universel, touchant plus de 90% des pays de la planète, même si les inégalités entre pays sont toujours flagrantes. En haut de la liste, se trouvent toujours la Suisse, la Norvège et l’Islande. Et tout en bas, le Soudan du Sud, devant le Tchad et le Niger.

    Et si certains pays commencent à se remettre des impacts de la pandémie, beaucoup d’autres en Amérique latine, en Afrique sub-saharienne, en Asie du Sud ou dans les Caraïbes n’ont pas eu le temps de se relever que s’abattait déjà une nouvelle crise: la guerre en Ukraine.

    Avec son impact majeur sur la sécurité alimentaire et énergétique — pas encore pris en compte dans l’indice qui s’arrête à 2021– « sans aucun doute, la perspective pour 2022 est sombre », a relevé Achim Steiner.

    Le recul de l’Indice de développement humain est en grande partie tiré par la baisse de l’espérance de vie de plus d’un an et demi entre 2019 et 2021 (71,4 ans en 2021 contre 73 ans en 2019) alors que quelques mois sont en général gagnés chaque année.

    « Malgré la reprise importante de l’économie en 2021, l’espérance de vie continue à décliner », a noté l’auteur du rapport Pedro Conceiçao lors d’une conférence de presse, qualifiant ce déclin de « choc sans précédent ».

    « Aux Etats-Unis, il y a eu une baisse de deux ans de l’espérance de vie, dans d’autres pays la chute est encore plus grande ».

    Le rapport décrit aussi un monde et une population « perturbés » par ces crises qui s’accumulent et « l’incertitude » qui en découle.

    « Les gens ont perdu confiance », « nos voisins deviennent parfois la principale menace, que ce soit au niveau local ou entre les nations. Et cela nous paralyse », estime Achim Steiner, craignant que toutes ces « frustrations » ne mènent certains sur la voie des extrêmes et de la violence.

    Alors « nous ne pouvons plus continuer avec les règles du jeu du siècle dernier, focalisé sur la croissance économique », plaide-t-il. « La transformation dont nous avons besoin requiert de nouveaux indicateurs: bas carbone, moins d’inégalités, plus de durabilité… ».

    Le rapport suggère notamment de se concentrer sur trois axes: investissements notamment dans les énergies renouvelables et la préparation aux futures pandémies, assurance (y compris protection sociale) pour absorber les chocs, et innovations pour renforcer les capacités à faire face aux prochaines crises.

    Le Pnud appelle également à ne pas poursuivre la récente tendance à la baisse de l’aide au développement destinée aux pays les plus vulnérables.

    Ce serait une « grave erreur », qui réduirait « nos capacités à travailler ensemble », insiste Achim Steiner. Alors que « changement climatique, pauvreté, cybercriminalité, pandémies nécessitent que nous travaillions ensemble, en tant que communauté internationale ».

    Source: Avec AFP

    1. merci pour “judéo-saxonnisme”, excellent néologisme pour sionisme dont il détaille les deux composantes en évitant aussi l’erreur commise avec le préfixe “anglo-“, puisque ce sont les Saxons plutôt que les Anglais qui portent la responsabilité en cette matière.

      1. Comme si les Angles (proto-Anglais) étaient mieux ; les mêmes canailles aux museaux affutés et en perpétuel déplacements mues par leur avidité insatiable.
        Très souvent les archéologues retrouvent dans le sud d’Angleterre actuelle les habitats des populations préhistoriques (celtes sans doute) de types de maisons rondes sur pilotis, que les fauves germaniques incendiaient, pillaient en trucidaient tout ce qu’il y avait de vivant à l’intérieur.
        Pour ceux qui lisent russe je conseille vivement un texte violemment antisémite (sa virulence envers les Juifs est à relativiser et prendre avec des pincettes) de Nikolaï Viktorovitch Levachov: “La Russie dans les miroirs distordants” ; ça se lit comme de la science-fiction tellement ça parait invraisemblable mais son analyse de l’anthropologie est fascinante ; comment les humains s’organisent en société – les partages, la circulation du savoir etc.
        quand tu recoupes ce qu’il avance avec les données génétiques (haplo-groupes etc.) ça tient

  3. Je constate qu’à part le webmestre les commentateurs n’ont pas tellement d’opinion fondée à partager sur la lutte en cours. Perso. J’en reviens toujours à l’état des forces en présence. Ressources naturelles, industries, ressources humaines en qualités (scientifiques) et en nombres (bassin de population), militaires, finances, communications. Je pense que la balance penche très largement en faveurs des BRICS. Truss, Biden, Von des Leyen en consort sont désespérés. Ils peuvent faire beaucoup de dégâts avant de tomber, mais ils tomberont. Leurs psychologies extrémistes nous dit clairement qu’ils ne reculeront devant aucune extrémités. Les dommages collatéraux les plus probables c’est nous, la classe moyenne d’occident.

    1. vous êtes qui pour nous faire la leçon, vous avez un pseudo au moins?
      je constate à défaut de donner notre opinion, nous somme obligé.
      de subir la votre…

  4. en clair, elle va chercher prétexte, comme son modèle Thatcher.
    avoir une guerre des malouines , pour asseoir ça légitimité.

  5. Peut être avez vous déjà noté le passage ostensible d’un groupe de bateaux russes dont le navire de guerre Marshall Ustinov et le destroyer Vice adm Kulakov au large des côtes anglaises il y a quelques jours, en provenance de Syrie.
    Sinon grosse opération d’Israel sur la ville de Jenine en cours, avec une centaine de véhicules. Affrontements signalés.

  6. il convient toutefois de se méfier de leur aptitude historique à utiliser autrui pour régler leurs problèmes ; les anglo-saxons conservent une maîtrise éprouvée du diviser pour mieux régner. Ils sont capables de déclencher des guerres pour se sauver.

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