L’aviation israélienne à intensifié ses raids aériens sur la bande assiégée de Gaza la nuit dernière, menant à un certain moment plus de 100 raids en moins de dix minutes.

Ces raids aériens intensifs menés dans une enclave exiguë densément peuplée de populations civiles désarmées et ne disposant d’aucun abri antiaérien ont un effet plus que terrifiant sur les enfants et les bébés comme on le voit dans cette terrible vidéo ci-dessous:

Les factions de la résistance palestiniennes ont répondu très rapidement aux raids aériens, en tirant des dizaines de salves de roquettes, sous les applaudissements des familles des victimes des bombardements israéliens.

Les dégâts occasionnés par les raids aériens israéliens sont très importants, notamment à Al-Chujayya, qui a été complément dévastée. Cependant, les factions de la résistance gardent intacte leur capacité à riposter et à lancer des roquettes.

Une des factions palestiniennes à Gaza a visé un bâtiment de surface de la marine israélienne qui était en train de pilonner le littoral de Gaza avec deux roquettes et un missile guidé.

Pour la première fois aussi, toutes les factions palestiniennes, toutes tendances confondues, sont unanimes à continuer la lutte.

Des combattants palestiniens à Gaza, appartenant à l’arme d’artillerie des Brigades Al-Qassam

Les factions de la résistance palestinienne utilisent également des drones kamikazes de type Ababil-2 comme l’atteste cette vidéo :

Contrastant avec les guerres en Libye ou en Syrie durant lesquelles les prêcheurs musulmans du Golfe et d’autres royaumes Arabes ont excommunié les dirigeants libyen et syrien et n’ont pas manqué d’adresser des louanges quotidiennes à l’OTAN dont l’action aurait été bénite par Allah et allant jusqu’à chanter les louanges des dirigeants occidentaux qui multipliaient les déclarations hostiles à la Libye et à la Syrie, ce qui ce passe en Palestine n’a pas suscité le moindre commentaire de ces prêcheurs et prédicateurs musulmans stars des réseaux sociaux de la génération Z.

Sans surprise aucune, certains d’entre-eux, qui se sont déjà illustrés par leurs déclarations incendiaires anti-russes et anti-chinoises, soutiennent les actions du gouvernement Netanyahou et qualifient les factions de la résistance à Gaza de “terroristes” qui mettent en danger les populations civiles. Ces prises de positions coïncidant avec celles de la plupart des régimes arabes alliés à Washington suscitent un immense tollé sur les réseaux sociaux de l’ensemble du monde musulman.

Pour une partie de l’opinion, les roquettes artisanales fabriquées à Gaza avec les moyens de bord se sont substituées aux pierres de l’Intifadha, la révolte des pierres.

Saraya Al-Qods ou Brigades de Jérusalem ont révélé hier une version améliorée du Bader-2

Le commandement militaire israélien a évoqué hier une operation terrestre et aérienne mais il semble qu’il y ait eu confusion juste après le tir de trois roquettes du Liban sur la Galilée dans ce qui s’apparente à un avertissement clair de la part du Hezbollah libanais. Ces tirs à partir du Sud-Liban n’ont suscité aucune réaction du côté israélien.

Confronté à une révolte interne, des émeutes, des lynchages et des pillages signalés dans plus d’une vingtaine de villes à l’intérieur de la ligne verte, le gouvernement Netanyahou a perdu son pari puisque la situation lui a échappé. L’armement des colons israéliens a entraîné l’armement des Arabes israéliens et à une véritable insurrection palestinienne. Une option terrestre à Gaza semble fort hasardeuse car les factions de Gaza n’ont plus rien à perdre et se battront jusqu’au bout sans s’avouer vaincues.

Cette épisode a mis dans l’embarras les régimes arabes alliés à Israël et signe la fin des Accords d’Abraham. Au Maroc, pays dont le régime est allé très loin dans ses relations multiformes avec Israël, une grande partie de sa population gronde de colère et beaucoup de Marocains estiment qu’ils sont désormais prisonniers alors que les gens de Gaza sont libres. Cet avis est partagé par une majorité de jordaniens dont la moindre manifestation pro-palestinienne est réprimée dans la torture et des peines de prison lourdes.

Le soutien occidental au gouvernement Netanyahou vise plus à éviter un éventuel effondrement sociétal provoqué par la politique erronée d’un gouvernement aux abois qu’a réellement soutenir la posture de Netanyahou. Techniquement la survie d’Israël ne tient désormais que grâce aux puissants lobbies de la diaposra en Occident.

120 thoughts on “L’échec stratégique israélien

  1. le but initial était de stopper les dhihadistes et avant cela ils ont détruit la lybie et tué khadafi et dont les djihadistes en ont profité et le grand arsenal lybien en arme ouvert à tous et la grande porte pour les migrants ouvert à tous et après la destabilisation de la syrie et ailleurs .
    il faut revoir vos archives mon coco !.

  2. que vaut antonio guterres ce n’est qu’un pion comme ces successeurs mis en place par ceux qui les controlent et si il n’obéit pas à leurs ordres le voila jété dans une poubelle , ce pédophile notoire comme tout les autres et meme le renseignement de l’onu est sous controle de ceux qui ont fabriqués cette onu et ou les parasites se grattent leurs c… et ont dans leurs sacoche des peignes , cirages pour chaussures et après des palabres sans fin , vont faire des achats pour eux et leurs proches , ce sont des pions et progénitures des tyrans du monde qui sont la bas , enfin pas tous !.
    à ne pas oublier que c’est cet individu , le rockfeller qui a donné ce terrain pour y batir cette fabrique qu’est ce machin chose qu’est l’onu et c’est a bas qu’à été voté la création de l’entité sioniste en 1948 .
    il faut inclure dans le conseil de sécurité à l’onu d’autres membres comme la RII et d’autres pays et pas seulement quelques pays qui dictent leurs diktat suivant leurs interets et l’entité sioniste n’a aucun droit d’etre la bas , ni au centcom us , ni a l’otan , car c’est une entité factice de meme que les séoud et les uae , koweit et les autres fabriques .
    sinon à dissoudre cette fabrique qu’est l’onu , car elle ne sert que les interets des puissance de l’arrogance mondial .

    1. Gutierrez c’est le pire. Ses collaborateurs peuvent en attester. Enfin, les rares civils qui l’entourent encore car Dujaric est un barbouze.

      1. António Guterres :
        Né le 30 avril 1949 à Lisbonne, était un homme d’État portugais membre du Parti socialiste.
        Là ont comprend de suite, qui est ce chien docile.
        Au service de ces maîtres le machin qu’ils surnomment l’ONU et de surcroît socialistes.
        La boucle est bouclé.
        L’ONU est gangrènée jusque là moelle épinière.

  3. pourquoi l’ancien de la ge et fox ne s’entendent pas ? , que devient le passant furtif f et le relooking et qu’en pense niagara de lyon de tout cela .

    1. https://strategika51.org/2021/05/11/centrafrique-la-guerre-de-barbouzes/comment-page-1/#comment-156094
      C’est moi le passant ? Je me trouve pas si furtif mais moins bavard qu’à une époque. Je suis d’accord avec le gars qui dit que l’aventure humaine peut s’arrêter là. @DKSP il n’y a pas que du tourisme débile y’avait aussi du voyage intelligent mais c’est foutu maintenant à moins d’accepter la piquouze et tout le reste. Le problème écologique bien que je ne nie pas sa réalité me semble pour le coup un prétexte pour ne pas dire une foutaise totale. Le great reset c’est la fin de l’humain, je v faire court g de la visite a+.

      1. vraiment c’est triste que tout cela ; j’ai tellement de connaissance qui me disent , on sait tout cela , mais on à une famille , des enfants , un boulot et avec cela il faut vivre , mais que faire , se taire et c’est seulement ceux qui sont retraités et encore si ils sont au courant de ce qui se trame dans l’ombre qui peuvent en causer et avec précaution , car il y le politiquement correct et ils disent aussi que les peuples sont en ébulition .
        il vont faire quoi : leurs revenu universel mais dans ce cas la , encore leurs dominations et controle sur la masse des non informés qui sont et seront comme des moutons non informés et obéissants , disant des zombies mort vivants .
        et pour les informés ! on est tous sur leurs listes .
        au moins on peut se regarder dans le miroir et etre fier quoi qu’il se passe . on a au moins écrit un mot ou des phrases ou des écrits contre cette monstruosités de ces pseudo élites du mal et satanique .

        1. C’est d’une tristesse absolue… Nous atteignons le totalitarisme absolu… Enfin, d’après Dakar, l’humain est un Système non-vivant depuis quelques millénaires… S’il a raison, je dois reconnaître humblement que je me berçais encore de quelques illusions… jusqu’à l’année passée.

        2. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir d’inverser tout ce système.
          Comment !
          Les moments opportun viendront à nous de manière inopinées.
          Il faudra saisir ces occasions pour bloquer les rouages du système et les mettre définitivement hors service en mobilisant les bonnes âmes. réveillées les masses par des explications venant de gens influents qu’il faut le faire pour l’intérêt de l’humanité.

  4. Osons le dire ; la guerre du Sahel est perdue. Plus tôt on le reconnaîtra, mieux cela vaudra pour tout le monde.

    Cette guerre est perdue, de l’aveu même du général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. En décembre 2020, n’a-t-il pas déclaré « On a fait le tour du cadran (sic). Dès que je pourrai limiter le niveau d’engagement de mes armées, je le ferai ». Quand on s’attend à gagner une guerre, on ne dit pas qu’on a fait « le tour du cadran » – étrange expression, soit dit en passant – on n’envisage pas de limiter, voire de réduire le nombre de soldats engagés. Les lois de la guerre, que notre général en chef ne peut pas ne pas connaître, imposent de porter l’effort au maximum jusqu’à la victoire. Tant qu’elle n’est pas acquise, toute parole évoquant une limitation de l’effort ne peut être interprétée par l’ennemi que comme un aveu de faiblesse ; il ne lui reste plus, alors, qu’attendre que le fruit tombe de l’arbre pour le recueillir.

    On se doute que notre grand Manitou militaire a d’autres préoccupations en tête : non la lointaine Afrique sahélienne, mais la toute proche Méditerranée toute bruissante de manœuvres marines, et il nous faut absolument éviter de devoir nous battre sur deux fronts, le second étant autrement plus sophistiqué et dangereux que la chasse aux djihadistes dans les sables du désert sahélien où nos soldats se déshabituent des équipements de combat les plus modernes.

    Pour Emmanuel Macron, l’échéance présidentielle approche à grand pas, et il lui faut terminer le plus vite possible une guerre africaine de plus en plus impopulaire en France. Pour ne rien dire de la détestation qu’elle nous vaut sur place, et des inévitables bavures commises, sinon par nos propres troupes, du moins par nos « auxiliaires » africains. Un rapport des Nations unies (ONU), rendu à la mi-2020, considère que l’armée malienne, que nous portons à bout de bras, pourrait être coupable de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». Une nouvelle affaire rwandaise en perspective ?

    Sans compter que nos soldats ne sont pas eux-mêmes à l’abri d’inévitables erreurs de tir, comme pourrait en témoigner la frappe du 3 janvier dernier à proximité du village de Bounti, dans la zone dite des « trois frontières » (Mali, Burkina Faso, Niger). C’est là que l’opération « Barkhane » concentre ses efforts depuis un an. Selon certains témoins, des bombes françaises se sont abattues sur un mariage et non sur des hommes armés. Ambiance !

    Ce qui aggrave la situation, c’est que la France est bien seule dans ce combat désespéré. La force de maintien de la paix de l’ONU, dite Minusma, ne dispose, à l’heure actuelle, pour tout le Mali, que d’une poignée d’hélicoptères de transport. Quant à la force Tabuka (on se croirait dans un jeu de piste pour scouts impubères), elle est censée réunir des forces spéciales estoniennes, tchèques ou suédoises : jusqu’à maintenant, elle a réussi à envoyer sur place 400 soldats.

    L’ennemi est en fait insaisissable. Il y a encore un an, en janvier 2020, lors du sommet franco-africain de Pau, Macron désignait l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) comme notre ennemi principal au Sahel. Il paraît que « Barkhane » aurait réussi à lui infliger des pertes importantes. Soit ! Mais le relais a été pris par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida, et ce sont eux, reconnaît-on qui nous causent le plus de pertes aujourd’hui. Quant aux têtes djihadistes dont de temps à autres nous faisons nos trophées, à grands sons de bulletins de victoire trompetés haut et fort, c’est mal connaître ce genre de guérilla pour ne pas anticiper qu’aussitôt coupées, ces têtes repoussent sous d’autres noms, d’autres sobriquets et d’autres acronymes.

    Et ne nous parlez pas s’il vous plaît d’un développement économique qui serait généré par notre œuvre de « pacification ». Ce genre de bobard est obsolète depuis la guerre d’Algérie.

    Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, n’y va pas de main morte dans son dernier rapport trimestriel sur la situation au Mali, publié le 28 décembre 2020. Il y recense les très nombreuses violences de tous ordres auxquelles sont confrontées les populations civiles. « Les conditions de sécurité ont continué de se dégrader (…) en particulier dans le centre du pays (…). Dans le Nord, les groupes extrémistes violents sont restés actifs », remarque-t-il.

    En un mot comme en cent, cette guerre est perdue parce qu’elle n’était pas gagnable. Souvenons-nous de François Hollande, alors président de la République, déclarant en février 2013 à Bamako (Mali) devant une foule en liesse : « “Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique”. Saisi par le dieu Mars comme M. Le Trouhadec par la débauche, Hollande s’est laissé manœuvrer par la Grand Muette, en engageant la France dans une guerre une fois encore pour la civilisation, la démocratie, les droits de l’homme, et de la femme, et de l’enfant, sans mesurer la profondeur proprement africaine du piège dans lequel il nous faisait tomber.

    Auteur(s): Philippe Simonnot, journaliste pour FranceSoir

    1. Le but initial était de stopper les djihadistes et ça c’est fait. Pour le reste, c’est aux pays du g5 Sahel de défendre eux-mêmes leurs territoires.

      1. Non le but initial était de stopper l’avancée des touaregs musulmans qui ont défait les troupes d’Ibrahim Boubacar Keita en moins d’un mois. L’Islam vous effraie, mais il se propage un peu partout, ça va etre difficile de le contenir avec votre armée de seconde zone.

    2. o post de soph , veuillez m’exuser , si mes écrits sont un peu dur : c’est maintenant que ce journaliste à eu savoir que la guerre du sahel est perdu , bon il a du se reveiller ce matin et a du lire des infos !.

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