Neuf opposants politiques égyptiens ont été exécutés en Égypte le 20 février 2019 après une véritable parodie de procès pour l’assassinat du procureur général d’Égypte sans le moindre commentaire ou critique émanant des pays occidentaux ou des organisations non-gouvernementales occidentales de défense des droits de l’Homme.
En réalité, l’Europe et les États-Unis ferment totalement les yeux sur l’effroyable bilan du Maréchal autoproclamé Abdelfettah Al-Sissy en matière de violations massives des droits humains les plus élémentaires dont des centaines d’exécutions sommaires extrajudiciaires et les 52 exécutions judiciaires enregistrées en Égypte depuis juillet 2013.
La torture dans les geôles égyptiennes est devenue une pratique anodine et courante. Des dizaines de suspects seraient morts sous les coups et par électrocution sans susciter la moindre condamnation hors d’Égypte.
L’attitude des capitales occidentales confine à la schizophrénie : elles se taisent sur l’exécution de détenus par des regimes dictatoriaux amis/alliés et ameutent le monde pour une simple altercation dans des pays ciblés.
Voilà pourquoi la thématique des droits de l’homme et de l’humanitaire s’est effondrée et ne mobilise plus personne.
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