Alors que le Pentagone se retire du « Moyen-Orient élargi » pour s’investir dans le « Bassin des Caraïbes », la Maison-Blanche s’apprête à réorganiser ses alliés dans la région. Dans ce but, les 14 et 15 février se tiendra à Varsovie une « Réunion ministérielle visant à promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient ». Tous les alliés des États-Unis y participeront, mais pas leurs partenaires : ni la Russie, ni la Chine.
Le 10 janvier, lors d’une conférence à l’Université américaine du Caire, le secrétaire d’État Mike Pompeo en a fixé les objectifs :
s’opposer au « régime iranien » et à « ses mandataires » ;
mettre en place une Alliance stratégique juive-sunnite contre l’Iran chiite [1].
Le retour d’Elliott Abrams
On ne peut qu’être désolé devant la confessionnalisation de la politique extérieure US. Elle doit être rapprochée du retour d’Elliott Abrams [2] au département d’État après 30 ans d’absence. Ce trotskiste, rallié en 1980 au président républicain Reagan, est un des fondateurs du mouvement néoconservateur. Il est aussi l’un des initiateurs de la théopolitique, cette école de pensée alliant juifs et chrétiens sionistes selon qui la Terre sera en paix lorsqu’elle se sera dotée d’un gouvernement mondial basé à Jérusalem [3].
Contrairement à une idée reçue, les néoconservateurs ne sont pas des ennemis de l’Iran, ni des amis d’ailleurs. Ils ont toujours considéré qu’il fallait maintenir un équilibre entre arabes et perses. Ainsi, Elliott Abrams participa à l’« opération Iran-Contras », consistant notamment à vendre des armes israéliennes via cheik Hassan Rohani (l’actuel président iranien) à l’ayatollah Hachemi Rafsandjani (qui devint à cette occasion l’homme le plus riche de son pays) pour résister à l’attaque iraquienne (elle aussi commanditée par Washington). Cette opération étant conduite à l’insu du Congrès, il fut condamné, puis amnistié par le président Bush Sr.
Durant cette période, il fut impliqué dans divers massacres au Guatemala, au Salvador et au Nicaragua.
Les trotskistes de la revue de l’American Jewish Committee, Commentary, qui rallièrent comme lui Reagan, entendaient à la fois lutter contre l’URSS pour poursuivre la lutte de Léon Trotski contre Joseph Staline et réaliser un coup d’État mondial, pour autant que ce concept ait un sens. Elliott Abrams participa donc à la création de l’Institut des États-Unis sur la paix US Institute of Peace – USIP (qui instrumenta l’humanitaire pour promouvoir l’impérialisme) et de du Fonds national pour la démocratie National Endowment for Democracy – NED (qui réalisa les révolutions colorées) dont il est toujours un des directeurs. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la théopolitique, comme une justification religieuse d’une prise de pouvoir mondiale.
Le Congrès fondateur de la théopolitique fut financé par l’Izmaïlovskaya, une organisation criminelle russe dont, selon la Justice espagnole, Michael Cherney, Oleg Deripaska et Iskander Makhmudov faisaient partie à l’époque [4].
Sous la présidence Bush Jr., Abrams revint discrètement à la Maison-Blanche auprès de Liz Cheney (la fille du vice-président Cheney). Au Conseil de sécurité nationale, il supervisa le coup d’Etat contre le président du Venezuela, Hugo Chávez [5]. Il s’opposa, mais un peu tard, au déséquilibre créé par Washington qui, en éliminant à la fois les Talibans et le président Saddam Hussein, permit à Téhéran de s’imposer régionalement. Il travailla au sein du « Groupe pour la Politique et les Opérations en Iran et en Syrie » (Iran Syria Policy and Operations Group), puis il fut chargé de la « Stratégie pour une démocratie globale » (Global Democracy Strategy) [6]. Il fut le principal expert de la conseillère de sécurité nationale, Condoleezza Rice, durant la guerre israélienne contre le Liban de 2006.
La Conférence de Varsovie
La « Réunion ministérielle visant à promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient » devrait être coprésidée par le secrétaire d’État US, Mike Pompeo, et par la vice-présidente du gouvernement polonais, Beata Szydło, qui n’a aucune compétence en la matière.
D’ores et déjà, considérant que les États impliqués dans la guerre contre la Syrie seront privilégiés, Israël revendique quantité d’opérations anti-syriennes qu’il s’était refusé jusqu’ici à commenter. Le chef d’état-major des armées, le général Gadi Eisenkot, a ainsi déclaré que l’État hébreu avait soutenu les jihadistes dès le début des événements, leur avait fait parvenir quantité d’armes, et les avaient soutenus militairement en bombardant des forces syriennes. Toutes sortes de choses que nous avons clamé depuis huit ans et qui sont désormais officielles.
Inquiet de ce qui pourrait se décider à Varsovie, Moscou à envoyé une délégation de haut-niveau à Tel-Aviv afin de sonder Israël.
Les fautes iraniennes
Il importe de conserver à l’esprit que les États-Unis n’ont jamais lutté contre l’Iran en général, mais ont presque toujours choisi qui devait le gouverner. Ainsi, en 1941, ils ont aidé les Britanniques à déposer Reza Shah pour installer Mohammad Reza Pahlavi. Ce sont eux qui, en 1953, ont contraint le shah à se séparer du nationaliste Mohammad Mossadegh pour imposer le général nazi Fazlollah Zahedi. Ce sont eux qui ont poussé, en 1979, le shah à se retirer et ont organisé le retour de l’ayatollah Rouhollah Khomeini. Etc.
L’Iran contemporain se trouve emprisonné dans ses contradictions. D’abord entre son discours et la réalité. La République islamique ne cesse de présenter Israël et l’Arabie saoudite comme ses ennemis absolus. Or, les faits contredisent aussi bien la rhétorique de Téhéran, que celle de Tel-Aviv et de Riyad. Par exemple, les trois pays ont combattus ensemble, en 1992-95, aux côtés de l’Otan et des musulmans de Bosnie-Herzégovine. Ou encore, la société EAPC qui gère actuellement le pipe-line Eliat-Ashkelon est la propriété conjointe de l’Iran et d’Israël [7].
Deuxièmement, même s’ils font bloc face aux étrangers, les dirigeants iraniens sont extrêmement divisés entre le Guide de la Révolution (l’ayatollah Ali Khameney), le président de la République (cheikh Hassan Rohani), et le chef de l’opposition (l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad, placé en résidence surveillée depuis un an et dont les principaux collaborateurs ont été emprisonnés à l’issue de procès secrets) [8].
Le président Barack Obama a secrètement négocié, à Oman, à la fin du second mandat d’Ahmadinejad avec l’équipe de Rafsandjani-Rohani. Le principe de l’accord sur le nucléaire a alors été acté. L’ayatollah Khamenei a fait écarter le candidat d’Ahmadinejad à l’élection présidentielle par l’ayatollah Ahmad Jannati et a favorisé l’élection de cheikh Rohani, probablement en ignorant certains aspects de l’accord qu’il avait conclu avec Obama. Cheikh Rohani a misé sur son accord secret avec les Démocrates US. Il a anticipé la levée des sanctions états-uniennes et a promis aux électeurs des jours heureux. Une fois élu, il a démantelé le système de contournement des sanctions, puis a feint de négocier en Suisse avec les grandes puissances ce qui avait déjà été acté avec les seuls USA. Or, la signature de l’accord 5+1 n’a pas été suivie de la levée des sanctions. L’économie iranienne n’ayant plus la possibilité de les contourner s’est effondrée. Lorsque Donald Trump est arrivé à la Maison-Blanche, il a déchiré l’accord avec l’Iran, plongeant l’équipe Rohani dans la panique. Celle-ci a commis l’erreur de croire que ce président serait rapidement destitué et que les Démocrates reviendraient vite au pouvoir. Elle a rejeté l’offre de négociation de Donald Trump et se trouve aujourd’hui étranglée économiquement.
Cheikh Hassan Rohani, qui avait fait campagne en 2013 en ne cessant de répéter que son pays ne devait plus dépenser un rial pour libérer la Palestine et soutenir le Hezbollah et la Syrie, n’a rien entrepris avec ses alliés depuis son élection. Progressivement, les Gardiens de la Révolution ont cessé de défendre la Syrie et n’ont offert leur concours à Damas que pour venir en aide à la minorité chiite. Durant près de deux ans, Téhéran n’a pas désigné d’ambassadeur à Damas. Ce n’est qu’en décembre 2018, qu’il a envoyé de hauts responsables de son gouvernement en Syrie. Ils ont alors signé des accords économiques prêts depuis cinq ans et qui ne correspondent plus du tout aux besoins des Syriens.
Cherchant à convaincre l’ayatollah Ali Khamenei de retirer les Gardiens de la Révolutions de Syrie, le président cheikh Hassan Rohani s’est rapproché de la Turquie (avec laquelle ses amis entretenaient d’excellents relations) et avec la Russie. Pourtant, cheikh Rohani avait par ailleurs négocié avec les États-Unis et l’Autriche la livraison du pétrole iranien aux Européens à la place des hydrocarbures russes. Quoi qu’il en soit, les trois pays ont d’abord effectivement rapproché leurs points de vue. Cependant, la dernière réunion à Téhéran avec les présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan s’est soldée par un échec. Elle a immédiatement été suivie d’une rencontre russo-turque où les différents ont été réglées sans les Iraniens.
Simultanément, l’effondrement économique et financier de l’Iran ne permet plus au Guide de la Révolution de soutenir ses milices en Iraq et le Hezbollah. Celui-ci n’est plus en mesure de verser les soldes de ses combattants. Seuls 60 % des salaires ont été versés en janvier.
Depuis plusieurs mois, Israël bombarde des objectifs iraniens en Syrie sans que la défense russe ne les protège. Au cours des dernières semaines, Moscou a offert à Damas des missiles S-300 lui permettant d’assurer lui-même la défense anti-aérienne du pays. Pourtant les bombardements israéliens contre les Iraniens se sont poursuivis. Fin janvier, selon l’agence turque Anadolu, deux unités de l’armée arabe syrienne se seraient battues entre elles. La première était encadrée par des officiers russes, la seconde par des Iraniens.
La conférence de Varsovie intervient alors que les Démocrates US ont repris la majorité à la Chambre des Représentants, pourtant cheikh Rohani ne sera pas sauvé par eux. Il est probable que son pays va durement payer l’incohérence de sa politique.
Source : « L’Iran acculé », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 février 2019, www.voltairenet.org/article205002.html
37 thoughts on “L’Iran acculé”
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Tout compte fait, cet article devrait s’intituler :
Le D.S acculé
ou les aventures de la dialectique
par l’ex. C.C de Damas.
L’Iran fête ces jours-ci le quarantième anniversaire de la révolution islamique. A cette occasion, M.Nasrallah, dans son discours d’hier, a rendu un vibrant hommage à l’Iran en insistant sur son soutien à la résistance palestinienne, libanaise et à la Syrie. Il a aussi violemment critiqué l’Arabie Salapiste et a avertit que dans toute future guerre contre l’Iran, icelui ne sera pas seul. Donc, l’article du C.C ne me pnvainc pas et les choses me semblent plus nuancées.
Petit addenda : l’Iran reste à mes yeux le seul état véritablement souverain au monde, l’amérique le combat depuis 1979 (soit quarante printemps) sans aucun succès, il est le seul état au monde à la braver ouvertement. Nasralalh, hier, a dit que, en tant qu’ami de l’Iran, il était certain que l’Iran pouvait doter l’armée libanaise de tout le matériel que l’amérique lui refuse, et notamment d’une DCA efficace qui metterait fin aux violations continuelles du ciel libanais par Israél. Et aussi que l’Iran pouvait résoudre la crise d”électricité que vit le Liban depuis des décennies, et aussi celles de la circulation (construction d’un réseau de métro) et de la santé.
Et petite anecdote :
L’année dernière (Janvier 2018), lors de l’interview de Nasrallah par le journaliste libanais Sami Kleib de la chaîne Al-Mayadeen, ce dernier a demandé à Nasrallh combien il gagnait par mois, surpris par la réponse de ce dernier (1000 $ par mois), il s’est exclamé : — le plus grand dirigeant arabe ne gagne que 1000 $ par mois ! — Je paie 400 $ par mois rien que pour l’électricité à rmon appartement de Beyrouth.
Le lecteur aura compris que l’électricité est un véritable problème pour le citoyen libanais.
Pour comprendre le fonctionnement d’une nation il faut être issus de sa matrice.
La gestation se fait pas seul comme à chacun d’entre nous pendant les 9 mois développement.
Mais s’agissant de personnes issues d’un même peuple la gestation se fait après, toute au long de leur vie , parmi et au sein de leur communauté.
Alors quand je lis certains qui prétendent , ou affirme des choses sur ce que va faire ou ne pas faire tel ou un tel .
Ouwah balaise .
Meyssan est comme la météo il dit des choses qui lui semble reflété la réalité selon ce que lui suggère son imagination débordante
Personne ne connaît la réaction d’un français mieux qu’un autre français.
Idem pour les iraniens où autres nationalités.
Le linge sale se lavent toujours en famille et
Meyssan n’en fait pas partie du tout et de loin.
L’Iran comme n’importe quelle pays ne montreront JAMAIS leurs dissensions interne sur des volets sensibles.
Meyssan sur ce coup il délire complètement.
Faut qu’il arrête les marre à café.
les êtres humain sont des êtres humain et le pouvoir est le pouvoir partout dans le monde !
certes la culture joue mais il y a des constante . la perse n’est pas le japon ni la chine ses contaqcte avec la culture occidentale date de quelques millénaires !
Ali Khamenei aura 80 ans le 17 juillet 2019, il est encore jeune!, mais, il est possible que ce qui sera décisif pour l’Iran dans le futur proche / à moyen terme, c’est la lutte entre les deux factions rivales, les pro-occidentaux (Rouhani), et les anti-impérialistes (Mahmoud Ahmadinejad) à propos de l’élection du prochain Guide de la Révolution, qui est sensé avoir le plus de pouvoir en Iran.
(bagarre qui existe déjà)
Rouhani a déjà 70 ans mais un autre membre de sa faction pourrait être élu / désigné Guide de la Révolution, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur la politique internationale iranienne.
(il parait que le clergé chiite est corrompu, vole de l’argent dans la caisse.. sauf que l’on ne peut pas faire confiance aux officines de propagande occidentalo-sionistes qui publient des rapports à ce propos, par principe..)
Thierry Meyssan a, un peu, expliqué les luttes intestines sur la direction politique, idéologique et pratique.
le clergé chiite était, au moment de la Révolution islamique lancée à partir de 1979, hostile à Rouhollah Khomeini.
dans quels autres pays il y a eu des luttes entre factions rivales de l’oligarchie pour la succession du Pouvoir? en URSS, en Chine?
Curieux ; je ne vois pas ce qui vous a déplu dans l’analyse de TM ; c’est sans doute que son excellence heurte vos propres wishful thinkings. Déjà cette comparaison avec la météo n’a aucun sens puisqu’elle repose sur les faits historiques ; tout ce qu’il cite reflète la réalité historique et non la cosmétique médiatique: Travail main dans la main avec la CIA en Bosnie etc.
La seule chose qu’il ne cite pas – et à mon avis il aurait dû le faire – c’est la fracture sociale dans la société iranienne qui explique (mais seulement en partie) cette ambiguïté iranienne.
Sa bourgeoisie a toujours été étroitement impliquée dans les projets et intérêts anglo-saxons ; et ce n’est pas prêt de changer. Vieille histoire de corruption des élites par la civilisation-vampire ; mais c’est un phénomène mondial.
Intéressant cet article, j’ai toujours pressentis que le guide avait mis en place Rohani pour calmer le jeu avec Israël et les occidentaux ! Rohani est comme un poisson dans l’eau en Europe, il n’y avait qu’à le voir tout sourire lors des négociations sur le nucléaire Iranien ! Mais avec l’arrivée de Trump tout tombe à l’eau. Décidément l’Histoire est un éternel recommencement, Hussein et Khadafi n’ont jamais étaient inquiéter lorsqu’ils adoptaient des postures bellicistes, mais des qu’ils ont baisser leur garde et qu’ils ont “normaliser” leur relation avec les prédateurs de l’ouest, on a vu comment l’histoire c’est terminer !
Le volet économique sur l’Iran me surprend un peu plus, je sais que l’Inde et la Chine n’ont jamais acheter autant de pétrole Iranien que l’année dernière, et que les Russes ont dernièrement élargis leurs relations commerciales avec l’Iran dans plusieurs domaine.
Effectivement le comportement des russes est plus que suspicieux.
Ils disent souvent beaucoup de choses et font le contraire de ce qu’il disent.
Les S-300 offert à la Syrie n’est que de l’enfumage pour impressionnés les izraéliens.
Les russes se moquent de la Syrie de l’Iran et du Liban.
Elle joue un quadriple jeux avec ces soi disant alliés.
Mais partout dans le monde notamment les pays arabes et peuple arabes et non arabes commence sérieusement à douter du rôle de la Russie dans ces interventions auprès de tous ces pays.
La Russie ce sert de la Syrie pour avancer ces pions aux portes d’izrael et s’en servir pour faire pression contre les américains.
Façon de leurs dire ; vous êtes au seuils de mon pays et vous l’entourer.
Mais moi aussi je suis au porte de vôtresprotéger izrael.
Alors je te tiens tu me tiens par la barbichette le premier qui m’agresse je dégomme vôtre protégé.
Voilà pourquoi la Russie aide tel ou tel pays.
C’est uniquement pour leurs intérêts et faire desserrer les étaux que l’alliance atlantique met en place autour de la Russie.
Un jeu d’échecs grandeur nature.
Izrael n’a rien n’a craindre tant que la Russie n’est pas agressés par les occidentaux de l’OTAN.
Elle utilise tout les pays qu’elle prétend aider pour bouger ces pions sur l’échiquier mondial.
Elle fait pareil que l’oncle Sam.
Tu m’en cercle je t’en cercle.
Les dindons de la farce c’est que beaucoup de pays se font rouler dans la farine.
Ces les règles des trois puissance mondiale. Les plus malins gagnent et s’en sortent.
Les syriens doivent dire aux russes de prendre leurs armes et soldats et de rentrer chez eux.
Fake News.
Intoxication.
Et tout le monde se precipite dans la brèche en y rajoutant des supposition loufoques.
L’Iran à différents moyens de faire fonctionner son commerce.
Au su et vu de tout le monde où à l’insu et connu de tous.
Les transactions ils peuvent les faire en différentes monnaies où trocs.
Et la question des salaires à toujours été prise en compte en tenant compte des différents scénarios imposé à l’Iran.
La main qui dépend de l’autre n’a d’autre choix que de l’embrasser où de disparaître.
Prière de ralentir de 20 km/h et de bien lire.
Cet article de Meyssan est fort intéressant à plus d’un titre.
L’Iran est un État bicéphale.
La désignation de Rohani, un modéré selon la nomenclature occidentale, fut une erreur monumentale et cela on le savait depuis longtemps.
Les bazaristes pro-UE d’Iran croyaient voir leur heure de gloire arriver.
Tous les anti-impérialistes furent jetés en prison.
Ce fut une erreur.
Pour la Syrie, les bazaristes et leurs soutiens au sein de la société iranienne, la majorité qui veut goûter aux joies du capitalisme consumériste, ne voulaient pas du tout aider la Syrie. C’est un argument béton de toutes leurs campagnes électorales jusqu’à cette seconde-ci.
Le vieux Guide trouva une solution médiane : il envoya en Syrie les plus enthousiastes mais il y avait pas grand monde à se bousculer. On fit alors venir des Hazaras Afghans puis des Chiites pakistanais et bien évidemment les irakiens très turbulents et indisciplinés du Hashd Chaabi (mobilisation populaire). Or ces derniers se distingueront par leur extraordinaire propension à créer des problèmes sectaires que ni Damas ni l’armée syrienne ne voulaient voir transposer en Syrie. Le Baath syrien est strictement laïc et ces débordements sectaires étaient vus comme un futur point sur lequel s’appuirai l’impérialisme pour trouver la brèche.
Les conseillers militaires iraniens en Syrie ne sont pas à blâmer. C’est des techniciens qui faisaient le boulot qu’on leur demandait. Leur nombre n’est pas si élevé que ça. Il ne reste qu’une poignée.
Par contre Damas a découvert le bicéphalisme iranien et cela lui a joué des tours. Les syriens ne savaient toujours pas avec quelle faction ils traitaient. Ils préfèrent la faction de Khamenei et des anti-impérialistes purs et durs et fuient comme la peste les bazaristes sectaires.
Je ne cautionne pas tout ce que dit cet article de haute qualité. Cependant mes observations issues du terrain coïncident avec les affirmations de Meyssan.
Une partie du pouvoir iranien a cru jusqu’au bout qu’il était possible de trouver un compromis secret avec la bête. C’est devenu une tradition bien ancrée en Iran. Publiquement, c’est l’anathème et l’intransigeance ; en dessous, les affaires. Trump a arrêté tout ce cirque à ses risques et périls en interne car l’État profond US y trouvait ses intérêts.
Avant de me critiquer à mon tour, je tiens juste à préciser que j’eu l’infime honneur de connaître personnellement l’ex-président iranien, le très humble Mahmoud Ahmadinejad, un esprit curieux et fort affable.
Il croupit actuellement en résidence surveillée car il ne cautionne nullement la politique suivie par les Bazaristes en Iran, laquelle est susceptible selon lui de porter gravement atteinte à la lutte du petit peuple iranien contre les forces de la tyrannie universelle.
Bon, s’il est vrai que je n’interviens le plus souvent ici que pour raconter des blagues ou faire quelques citations… là je dois dire que le sujet « m’interpelle » comme diraient les modernes (que j’emmerde évidemment) !
Le C.C. (complotiste en chef, alias Thierry Meyssan), pour reprendre la terminologie bartlebyenne, se livre parfois me semble-t-il à quelque excès de masturbation intellectuelle.
N’allez cependant pas croire qu’il s’agit là d’un parti pris. Je suis l’auteur depuis 2001 et j’ai la première édition de « L’effroyable imposture », acheté dès sa parution…
Bref, j’ai mon diplôme de complotiste de la première heure… Presque un apôtre du complotisme, si je puis dire. Mais aujourd’hui, je suggère de changer le titre de C.C. pour D.S. (diplomate suprême).
Je n’entrerai pas dans les petites analyses de tout un chacun… sur le fait par exemple qu’il existe une fracture sociale dans l’Iran d’aujourd’hui ! Ben voyons… Déjà il faudrait se poser la question de la signification de cette terminologie grotesque ? Expression que l’on peut traduire par un « entendu à la TV » ! Ah les dégâts des sociologues à gages…
Bon, passons. Pour ceux qui ont la mémoire courte, je rappellerai les profondes analyses du D.S. sur la Libye de Mouammar Kadhafi au moment de l’agression occidentale.
Il est vrai qu’il a fait son mea culpa par la suite. Il n’empêche qu’il s’était fourré le doigt dans l’œil et que si lui a pu se recycler en Syrie, ça n’a pas été le cas pour tout le monde (son hôte de l’époque en sait quelque chose…).
Il y a aussi sa position de contorsionniste sur le cas Trump. Le type est tellement subtil qu’il se fait enculer (si, si, je l’ai dit) par l’état profond (attention, ce n’est pas la même chose que de se faire enculer profond par l’état !), mais qu’en fait il va finir par tenir toutes ses promesses de campagne… dans une autre vie ???
Maintenant, il vient nous servir que le Hamas est copain comme cochon avec la clique sioniste et que les dirigeants iraniens s’entendent comme larrons en foire avec les néocons américains !
Bref, si vous avez bien compris, retournez cultiver votre jardin… circulez, il n’y a rien à voir !
Eh ! attendez le générique final, après ça il y aura une gay Pride mondiale pour les amateurs.
Cette de façon de penser en temps de guerre — et nous y sommes –, c’est douze balles dans la peau…
Et pas une citation !
Mon cher Strategika 51, je vous prie de m’excuser pour mon vocabulaire déplacé, mais j’avais mal lu le titre et pris le mot acculé pour un autre. Que le lecteur veuille donc bien remplacer tous les « enc » par des « acc ».
J’avais bien ralenti de 20 km/h, mais comme je roule souvent proche des 200 je n’avais pas vu le panneau de signalisation…
OK Cravan, j’ai eu tort d’utiliser l’expression “fracture sociale” ; le malaise c’est que je tape le commentaire au travail et ça m’oblige à une espèce de schizophrénie – faut partager mes méninges en deux puisqu’il faut faire un travail salarié en même temps. Mais l’expression est très parlante quand même ; et c’est tant pis si tt monde l’utilise. C’est tout simplement quand l’écart est si abyssal, que ça ne plie plus… bah ça casse. Strategika a utilisé la magnifique expression “Bazaristes” et celle-ci veut tout dire. Et plus largement tout ce qu’il a apporté comme éclairage à l’analyse de TM est excellent. Certains fait que j’ai pas pu exprimer par manque de temps ; et d’autres que j’ignorais tout simplement.
Le malaise que vous avez avec TM c’est que son obstination à analyser les faits ne cadre pas avec vos projections d’esprit. Alors vous ergotez sur ses soi-disant égarements.
Faudra peut-être essayer de lire BHL il se peut que ça collera mieux à vos propres analyses de fonctionnement du monde actuel.
TM est simplement un homme rigoureux et formidablement renseigné ; sur absolument tous les sujets qu’il a abordés il ne s’est trompé que très rarement ; et encore sur qqs détails ; en gros toutes ses analyses peuvent être lues aujourd’hui – après les faits – elles gardent toute leur valeur.
C’est vrai que ça choque les spectateurs du barnum médiatique dont les reflexes pavloviens réclament la flamme partisane (là sincèrement je suis obligé de vous recommander à nouveau BHL, un gars très engagé, très désintéressé… rien d’autre ne l’intéresse que le bonheur des peuples opprimés ; aux envolées romantiques autrement plus séduisantes).Sur les analyses de la présidence Trump et de ses rapports avec le deep state, vous avez le choix : vous renseigner en lisant TM et qqs d’autres qui confirment la véracité de ce qu’il avance ou bien continuer la lecture du Libé etc. ; mais de grâce cessez d’essayer de ridiculiser un mec qui a toujours utilisé les faits comme fondement de ses analyses ; chaque sujet, chaque phénomène, absolument tout dont il parle depuis vingt ans tient, et se confirme dans les croisement, et comparaisons avec les autres analyses rigoureuses venants d’autres horizons.
Alors voilà, il serait peut-être plus sage Cravan de garder tes joutes verbales pour ton troquet habituel – où apparemment t’amuses vachement la galerie – et de laisser les analyses plus sérieuses aux gens dont la rigueur morale et intellectuelle se situe ailleurs.
Et de ne plus taxer de « masturbation intellectuelle » tout travail d’esprit qui te dépasse.
Je t’en saurais gré.
Mon cher Sclavus, sache que souvent je suis obligé de tapoter un poste sur Strategika51 en pleine réunion (2017) ou en plein délire de la propagande système.
Ça arrive. On est multitâches.
M. Sclavus, authentique esclave et quasi-mongolien,
N’ayant pas gardé les cochons ensemble, vous me feriez grand plaisir à éviter le tutoiement,
ainsi que vos absurdes conseils de lecture.
À quoi reconnaît-on une mentalité d’esclave chez un individu qui en est affligé, en dehors du fait qu’il se nomme lui-même ainsi ?
C’est dans sa propension à suivre son maître en lui reniflant le cul ; et à vouloir mordre tout ceux qui, pense-t-il, font mine de l’attaquer.
Pour certains, c’est Marx, Trotsky, Lenine… pour d’autres Thierry Meyssan. Pourquoi pas ?
À noter que chez ceux où cet état d’esprit est particulièrement développé, le cumul est possible.
« TM est simplement un homme rigoureux et formidablement renseigné ; sur absolument tous les sujets qu’il a abordés il ne s’est trompé que très rarement ; et encore sur qqs détails ; en gros toutes ses analyses peuvent être lues aujourd’hui – après les faits – elles gardent toute leur valeur. »
Il conviendrait de poser la question au « détail » Mouammar Kadhafi…
Et quand M. Meyssan écrit :
« Fin janvier, selon l’agence turque Anadolu, deux unités de l’armée arabe syrienne se seraient battues entre elles. La première était encadrée par des officiers russes, la seconde par des Iraniens. » ;
on peut sûrement parler de rigueur scientifique ?! L’agence Anadolu doit être super fiable et indépendante.
Je ne vais pas en rajouter, mais il y aurait encore beaucoup à dire sur la précision des analyses et la fiabilité des sources de M. Meyssan.
Je n’ai cependant jamais dit que tout était à jeter, mais la logique fait apparemment défaut aux lecteurs à mentalité d’esclave.
« La dissolution de la logique a été poursuivie, selon les intérêts fondamentaux du nouveau système de domination, par différents moyens qui ont opéré en se prêtant toujours un soutien réciproque. Plusieurs de ces moyens tiennent à l’instrumentation technique qu’a expérimentée et popularisée le spectacle ; mais quelques-uns sont plutôt liés à la psychologie de masse de la soumission. » (Guy Debord, in Commentaires sur la société du spectacle)
Quant à mon troquet, j’ai loisir d’y fréquenter des gens qui n’ont pas dépassé le niveau du certificat d’études primaires, comme moi-même, mais qui ont plus de bon sens et de sens critique que certains pseudo-commentateurs renifleurs de culs !
D’ailleurs, j’y retourne de ce pas et vous laisse le « champ libre » pour venir gloser sur ce blog et donner vos conseils de lecture de paltoquet à tout un chacun !
Cravan
mais quand T Meyssan dit :
” selon l’agence turque Anadolu, deux unités de l’armée arabe syrienne se seraient battues entre elles.”
1°) il cite sa source .
2°) il utilise le conditionnel .
que lui demander de plus ?
L’info est confirmée côté syrien.
Il s’agit de deux milices paramilitaires qui ont vraiment merdé et l’affrontement a fait intervenir une unité de la Garde républicaine accompagnée de la police militaire Russe et de l’autre une unité du HC pro-iranienne.
L’incident est clos mais les esprits sont à vif.
Je rentre de mon bistrot et je trouve une « confirmation »… Chouette !
T. Meyssan :
« Fin janvier, selon l’agence turque Anadolu, deux unités de l’armée arabe syrienne se seraient battues entre elles. La première était encadrée par des officiers russes, la seconde par des Iraniens. »
Strategika 51 :
« Il s’agit de deux milices paramilitaires qui ont vraiment merdé et l’affrontement a fait intervenir une unité de la Garde républicaine accompagnée de la police militaire Russe et de l’autre une unité du HC pro-iranienne. »
Mon certificat d’études primaires en poche, j’avais appris la notion d’intersection.
Et là, à moins d’être un adepte du grand écart, on ne peut voir que deux faits bien distincts ; ou alors une interprétation mensongère de l’agence turque Anadolu, reprise « au conditionnel » par T. Meyssan.
« Libération du 29 juin 1989 rapporte que le Times de Londres venait de publier cette révélation plus directe : «Guy Debord, le philosophe et l’intellectuel héros révolutionnaire, a été, dans les derniers mois, éclairé d’un jour tout nouveau. Le mois dernier, un article de fond du Village Voice révélait que Debord avait été recruté par la C.LA. dans les toutes premières années de l’LS., et recevait des paiements réguliers, de ses bureaux parisiens.
Cette information longtemps dissimulée vient seulement d’être déterrée par hasard, au cours
des laborieuses recherches dans les documents de la Sécurité américaine récemment ouverts
au public… » Le héros journalistique qui avait «déterré» un fait si bien caché s’appelait pour
cette fois Adrian Dannat. Quelques personnes de Londres qui avaient l’innocence de s’intéresser à ce que l’on pourrait lire dans «les documents de la Sécurité américaine », ou à ce que le Times de Londres peut vomir à mon propos depuis qu’il a été racheté par Murdoch – et parmi elles on comptait l’historien américain Greil Marcus -, ayant bronché, Dannat se borna à les rassurer sur le fait que ce n’était qu’une fabrication «imaginaire, une blague ». Il peut le prouver en affirmant que rien de tel n’avait paru dans le Village Voice. Et Libération assure de son côté: «Au Village Voice à New York, Scott Samuelson confirme qu’il n’a jamais lu dans son hebdomadaire d’article qui parle de liens entre Debord et la C.LA.» On voit donc que Samuelson est positivement
d’une très prudente modération sur cet aspect de la question. Et Libération même a l’air de ne
pas approuver l’allégation non réellement démontrée «contre un homme qui a déjà eu plus que sa part de diffamation». Ceux qui ont seulement eu ce que ce scrupuleux journal semble considérer comme leur juste part de diffamation ne sont jamais que ceux qui n’ont pas extraordinairement déplu à tout le monde. Comment on acquiert un tel genre de mérite, je laisse mes lecteurs y penser par eux-mêmes. C’est un fait que je me suis trouvé si souvent «éclairé d’un jour tout nouveau », et depuis si longtemps, que je crois me trouver placé simplement au-dessus de toute calomnie – et je pèse mes mots – par la seule variété de leurs abus accumulés. En tout cas, c’est ainsi que je me considère, moi, à si juste titre.
On peut relever en cette matière quelques techniques précises qui sont désormais placées à la disposition des défenseurs des valeurs de notre époque. Un jeu de miroirs d’ordinateurs bien programmés se renvoie à l’infini les citations qui se sont une fois marquées dans la machine de la répétition. N’importe qui, appartenant à ces secteurs des emplois sociaux responsables de la vérité, ou du moins de l’information, pourra relancer la fausse nouvelle au jour qui lui conviendra, dans n’importe quel journal de Singapour ou de Bogota, en citant le Times de Londres, ou aussi bien Libération, ou peut-être même le Village Voice. »
(Guy Debord, in “Cette mauvaise réputation…”)
L’AFP ou Reuters, citées « au conditionnel » — ou pas — par le Monde ou Libération nous ont aussi maintes fois décrit les horreurs commises par BLC contre son peuple…
Cher M.Cravan, j’ai bien ri à la lecture de votre post instructif. Puisque vous parlez de la théorie des ensembles et je suppose que les gueux du temps jadis ont entendu parlé de l’axiome de l’ensemble vide, la confirmation de notre cher Strategika 51 vient démontrer son existence non axiomatique mais concrète comme diraient les modernes puisque le fait que des irakiens qui se battent contre des syriens atteste que des syriens se battent contre eux-mêmes. Il faut réviser les axiomes de Péano afin d’y retrancher l’axiome de l’ensemble vide. Non, ma mesure n’est pas assez radicale et la progression vertigineuse de l’illogisme est incroyable. Tenez, un décervelé me reprochait le fait que je cite des auteurs classiques et je crains que votre longue citation de Debord ne décourage les modernes qui pensent pour ainsi dire comme les poules. Je m’explique : on peut apprendre aux chats ou aux chiens où il est permis de faire leurs besoins, mais cela est impossible avec les poules ; ils commettent la chose là où ça les prend, eh bien, les commentateurs modernes agissent de même, il font le commentaire-ça sans réfléxion, sans souci de la forme ou du lecteur, exactement comme des poules.
Non Cravan, nous n’avons pas gardés les cochons ensemble ; sans doute à cause des aléas de la vie ; je n’ai jamais eu l’occasion de garder l’un de ses doux et sympathiques animaux ; j’espère que l’occasion se présentera un jour car je suis certain que ce genre d’expérience est très enrichissante. toi non plus tu les a pas gardé – et ça crève les yeux tellement tes méthodes d’invective et d’intimidation trahisse un esprit étroit de sinistre roquet des bars à chicha moyennement crétinisé par un permanent rapport de force entre les sous-animaux forts en gueule de ton espèce qui n’ont jamais croisé un vrai cochon (doux et intelligent) qui par sa simple présence socialise et structure mieux qu’aucune autre fréquentation.
tu suinte la vulgarité mon garçon ; une vulgarité particulièrement stupide qui t’oblige en permanence à user de l’intimidation pour imposer ta personnalité de petite frappe d’une banlieue atomisée ; il m’arrive de passer par les Tarterets (quartier devenu célèbre ces vingt dernières années) et de constater l’enrichissement civilisationnel que les vulgaires petits roquets de ton espèce ont apportés à cette ville depuis le temps où je l’avais connue paisible, civique et laborieuse.
Il n’y pas de mal à être crétin – c’est assez courant après tout car les maitres du monde investisse énormément pour en fabriquer à grande échelle – et je ne t’en voudrais pas pour ça ; ce qui me heurte chez toi c’est cette obstination d’imposer ta propre vision du monde: vulgaire, binaire et partisane, à un blog traitant de la géopolitique de la façon extrêmement fine et objective qui fait de lui l’un des meilleurs que je connais ; de vouloir ramener son éclectisme et son objectivité au niveau de ta réflexion binaire de petit maquereau vulgaire et violent.
Le malaise est là et pas ailleurs ; car il n’y a aucun mal à ne pas se reconnaitre dans la lecture d’une analyse objective d’un phénomène ; ça arrive à la majorité de personnes ; mais le minimum de décence, d’honnêteté et d’éducation t’imposerait une certaine retenue ; une certaine volonté de compléter tes visions tristement étroites et obtuses par un surcroit de lecture ; par une volonté de s’informer mieux et plus afin de ne plus taxer de masturbateur intellectuel un auteur qui a par sa patiente et obstiné recherche de vérité emmagasiné plus d’informations dans son auriculaire que toi dans ton cane de roqué crétinisé.
Donc, voilà – je n’ai rien contre toi personnellement mais je suis obligé d’intervenir chaque fois que je constate ta méthode de petite frappe stupide et non informée voulant imposer aux autres ta vision étriquée et partisane de la géopolitique ; ta non vision ; ton absence totale d’analyse objective.
Et c’est pas en usant de tes méthodes de voyou que tu réussiras à m’intimider.
En attendant, libre à toi de t’informer : Saker Francophone, Dedefensa, Orlov, Patrick Reymond et quelques autres ; tous rejoignent par leurs analyses le travail passionnant et admirable de TM ; j’ai beau admirer la célèbre boutade d’Audiard : Je parle pas aux cons ça les instruit, je trouve que parler aux gens de ton espèce est réellement nécessaire ; c’est la façon la plus humaine d’aider à l’apaisement du monde.
A reblogué ceci sur Peuples Observateurs Avant Garde Togolaise et Africaine.
Pour une fois, Meyssan se trompe lourdement. Il doit regarder une carte du monde avec les bons yeux : l’Iran est incontournable.
Si elle tombe, Russes et Chinois devront alors se battre plus près de chez eux. Donc l’Iran ne tombera pas, quelques soient les erreurs qu’on peut lui imputer. Nous mêmes en commettons beaucoup plus et c’est pas pour autant que nous tombons malheureusement.
La guerre est une sommation mortifère, arithmétique et pondérée des erreurs commises de part et d’autre.
C’est toujours la même rengaine : Moscou devait tomber, puis Damas, puis Pékin … maintenant Ankara.
Une des tares des “fascistes” qui font la guerre et de croire toujours l’ennemi qu’ils se sont donné comme au bord de l’effondrement. Or il faut nuancer pays par pays sur le critère (incertain j’en convient ) de la résilience.
Hitler par exemple avait raison de croire la France au bord de l’effondrement, mais superbement tord de le croire pour la Yougoslavie et pire : pour l’URSS.
Les caincain réitèrent avec le Vietnam, l’Afghanistan, la Syrie, maintenant le Vénézuéla, et demain … quelque chose comme Sao Tome s’il y a un peu de pétrole là-bas. .
La résilience n’est inscrite ni sur la carte de visite du pays ni dans wikipedia – le fameux dictionnaire de désinformation de la CIA -, mais dans les cadavres des soldats attaquant.
Ce qui est “marrant” dans l’histoire de la guerre, est à quel point “l’incompétence militair”e frappe en décrétant qui est “fort” ou “faible” sur la simple base du décompte des chaussettes et autres boutons de guêtre, exercice habituel des marquis poudrés et talons rouges d’état-major.
Mais là où Meyssan “tape réellement dans les gamelles” est quand il confond une alliance israelo-sunnite avec une simple collusion de circonstance entre politiciens à bout de souffle principicules du désert assis sur des chaises à bascule. En français, ça s’appelle “la carpe et le lapin” ou “association de malfaiteurs”.
Ce faisant, il oublie la guerre inter-sunnite qu’il évoqua pourtant lui-même précédemment, entre le “prince à la scie électrique” et le “bozo de la sublime porte”.
Enfin, le choix de Varsovie pour une “conférence internationale” sur le Moyen Orient, organisée de surcroît” par le folamour de service, Pompeo himself, ne saurait relever que du burlesque, exactement comme un certain referendum pour croire éviter le piège jaune. Attention à la sur-interprétation des faits.
<< il oublie la guerre inter-sunnite qu’il évoqua pourtant lui-même précédemment, entre le « prince à la scie électrique » et le « bozo de la sublime porte >>
en effet il me semble bien qu’il avait parlé du fait que MBS et les Emirats Arabe Unis considéraient désormais Ankara comme leurs principale ennemis du fait que d’une part contrairement aux Iraniens ils pouvait influencer les sunnites et d’autre part ils s’était allié avec le Qatar ou ils possède désormais une base militaire !
en ce qui concerne l’Iran Hassan Romani et la clique du bazar pourraient bien être considéré comme un danger par la Chine et la Russie !
Cher M.Cravan,
vous lisez dans mon cerveau, j’ai bien essayé de faire comprendre que l’analyse de l’ex-C.C, devenu D.S (à ce propos, j’adopte sans aucune hésitation votre cigle et déclare ici que c’est celui que j’utiliserai à l’avenir si Dieu me prête vie), ne vaut rien aussi bien en ce qui concerne l’Iran et le Liban. Donc ce Diplomate Suprême, après avoir défendu l’idéologie mortifère du Lgébétisme, vient maintenant nous raconter des sottises sur l’Iran, le Hesbollah et le Hamas. Que fait-il à Damas ? Il devrait rejoindre Tel-Aviv. J’exagère peut-être cher ami, mais comprenez-moi : un autre décervelé est venu insulter Baudelaire : tant d’excès commis en un seul jour peuvent enrager le christ en personne. Tonnerre de merdre.
Finalement, le D.S est un laicard de merdre :
— la notion de foi lui est étrangère, il ne comprend donc ni les iraniens, ni les libanais ni les palestiniens.
— Son histoire que le Hezbollah n’a payé que 60 % des salaires de ses combattants est tout droit sortie des officines sionistes et est fausse.
— Il extrapole ce qui est relatif à la branche politique du Hamas à sa branche militaire. Là aussi, il a tout faux.
— On peut dire des iraniens qu’ils sont les orientaux par excellence, donc il est très difficile de comprendre ce qu’ils font vraiment. Mais tout de même, l’Iran ne cesse de soutenir l’Irak, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Et ce D.S, invente tout seul des histoires à dormir debout qui impliquent que Nasrallah ment. Zobi.
Ah ce cher Hassan http://sayed7asan.blogspot.com/
On lui doit tellement, c’est vraiment le seul a ne jamais dire de fadaises.
C’est tellement rare et donc agréable de pouvoir lire des discours où pas un mot n’est à ajouter ou enlever.
Donc si ce monsieur raconte des histoires qui impliquent que Nasrallah mente, c’est celui qui dit qui y est. Ça situe le niveau. Dans le caniveau.
Ho mon dieu, quelqu’un à osé critiquer les situations d’un misogyne, drogué, mort de la syphilis il y a plus de 150 ans…
Honte à lui !
Et dire que j’ai jamais lu du Baudelaire… !
Une des joies de l’éducation nationale française est d’être obligé de lire un certains nombre d’ouvrages, d’auteurs plus tordus et torturés les uns que les autres.
Ca permet d’ouvrir les yeux dès le plus jeune âge !
Vous n’avez pas critiqué Baudelaire — chose que je n’ai aucune raison de refuser de discuter — mais insulté sans fournir le moindre argument (autant que je me souvienne : Beaudelaire raconte des âneries sans aucune démonstration). Vous dites qu’il est mort, justement, il n’est plus la pour vous corriger, j’ai du le faire en tant qu’ami de ce poète anti-moderne et réactionnaire. Rassurez-vous, l’éducation nationale n’existe plus, on n’ennuie plus les élèves avec les auteurs classiques, la grammaire ou l’ortographe. Même l’enseignement de l’histoire et des mathématiques y a été proscrit d’une façon moderne : on supprime la chose et on garde son nom pour donner l’illusion à vos semblables que l’instruction publique existe encore. Je vous dédie et à tous ceux qui vous ressemblent cette chanson :
Avec les salutations qui conviennent.
il semble que Hassan Romani a vraiment foutu la merde et que l’ayatollah Ali Khameney ai joué le mauvais cheval au mauvais moment !
la parole donnée ne semble pas avoir tant de valeurs que cela coté iranien dommage la Syrie sauras s’en souvenir !
comment l’ayatollah Ali Khameney va t il pouvoir justifier ses errements ?
Ahmadinejad sera t il en mesure d’être candidat lors des prochaine élection j’en doute car il se trouverait alors en mesure de révéler les trahisons des deux autres compères !
Ali Khameney et Romani vont ils s’enfoncer dans le déni pour et poursuivre dans cette voie sans issue pour sauver leurs peau ?
Vous êtes bien à côté de la plaque sur mon sujet.
Ce qui est très drôle, c’est que nous avons le même point de vue sur bon nombre de sujet, mais votre cruel manque de raisonnement personnel (vous ne raisonnez que par citations et CTRL + C / CTRL + V dans vos commentaires) vous décrédibilise.
— Vous détestez visiblement la culture et le passé, mais je vous pardonne, chacun a eu son histoire singulière ; je suppose que vous plaisantez en écrivant que « mais votre cruel manque de raisonnement personnel (vous ne raisonnez que par citations (…) » car cela signifie que c’est vous qui m’implorez d’adoucir « mon cruel raisonnement appuiyé par des citations que j’ignore. »
Donc en ce qui me concerne, l’incident est clos. Je vous ferai remarquer que je ne suis jamais venu vous dire comment écrire, de faire ou de ne pas faire de citations. J’aime la liberté ce qui implique avant tout un certain nombre d’obligations morales et éthiques.
Vous dites que nous avons le même point de vue sur un certain nombre de sujets, peut-être, mais nous pouvons avoir des points de vue opposés et discuter cordialement, à condition de ne pas agir comme des poules (cf. un mien post où j’explique le sens de cette manie moderne).
Non, je ne déteste ni la culture, ni le passé…
Je vis sans doute plus que vous au passé, sur le plan technique j’entends (pas de smartphone, fabrication artisanale de mes savons, lessives, pain, potager (sans aucun engrais ni produit chimique) élevage de mes poules (à qui on peut finalement délimiter une zone de défécation en les observant et en les comprenant) et autres chèvres, oies… que je travail au chien.
Et je me cultive également grandement dans des ouvrages du passé mais je ne suis nullement réceptif à l’art et à la poésie.
Au final, je me définirais comme un anti-modèrne, pour me permettre de reprendre vos termes, que je trouve toujours bien nommés !
Et non, mes critiques sur l’utilisation de vos citations ne vous implorent nullement d’adoucir quoi que ce soit à mon égard, sachant que de base vous m’avez bien mal jugé et connaissant l’importance qusiment nulle que je porte aux jugements d’autrui à mon sujet. Je trouve simplement, que de ne répondre qu’en citant, dessert au final vos points de vue et vos affirmations, car vous reportez une opinion, qui certes peut bien être la vôtre, mais que vous n’avez pas vous même formulé. Et vous savez à quel point la formulation et la mise en page peut changer le contexte et donc la signification…
Sur ce, je suis ravis que vous ayez pu résister à l’utilisation d’injures et autres insultes pour la rédaction de ce commentaire.
L’espèce homo sapiens est un tout constitué des individus qui sont morts, des vivants et de ceux à naître. La modernité a coupé ce fil du temps qui reliait les morts à ceux qui vont naître par l’intermédiaire des vivants. Pour icelle, seul compte un présent perpetuel qui ignore le passé et se fiche de l’avenir, elle répète du matin au soir et du soir au matin : rien n’a existé avant, après moi le déluge. Donc l’usage des citations dans ces temps lugubres et anti-historiques, permer de restaurer le fil du temps, de dialoguer avec les morts, de ressusciter nos ancêtres, qui viennent pour ainsi dire nous parler de vive voix. Bref, cette trilogie hier-aujourd’hui-demain permet de maintenir vivante la flamme qui relie les luttes pour une vie saine et digne des premières familles humaines à celles de leurs déscendants actuellement vivants.
Par ailleurs,les ooeuvres des auteurs classiques, lorsqu’elles ne contiennent pas expressément des citations de leurs devanciers, sont remplies d’allusions aux oeuvres d’iceux, seulement, à notre époque, vous pouvez faire allusion à Thucydide ou à Marx, les modernes n’y verront que du feu, d’où l’intérêt de les sortir de leur présent perpetuel par des citations.
Enfin, le crime qui contient tous les crimes aux yeux des modernes est le passéisme et l’antiprogressisme,j’ai donc toujours trové plaisant de les faire enrager par une citation bien choisie.
Pour le reste, je ne vous ai nullement jugé mais seulement défendu Baudelaire qui n’est plus là pour le faire soi-même : vous avez parfaitement le droit de critiquer, de ne pas être d’accord, ou bien de ne pas apprécier, Baudelaire, mais pas celui de le traiter d’ignorant pour la raison suffisante et nécessaire qu’il n’en est pas un.
Ce que vous dites de vous a toute ma sympathie et je l’approuve entiérement. L’incident aura servi àclarifier nos positions relatives.
Bien à vous.