Quelques informations émergent concernant le raid mené par les États-Unis et Israël en Syrie dans la soirée du 30 novembre 2018.

Le raid aurait été mené par des missiles suivis par des avions à réaction sans pilote d’un type inconnu dans un contexte de brouillage électromagnétique intense. Des F-35A ont participé au raid mais n’auraient pas pénétré l’espace aérien syrien.

La défense aérienne syrienne a été prise de frénésie :  les radars indiquaient des centaines d’objets intrus à la fois venant de toutes les directions. Or, selon les sources militaires les mieux informées, il n’y aurait eu moins d’une dizaine d’objets réels au dessus de Kuswa au Sud de Damas et si l’on en croit la partie syrienne, tous les intrus auraient été abattus.

Ce bilan n’est étayé par aucun enregistrement vidéo ni document photographique.

La participation de drones connus dans le raid du 30/11/2018 est exclue. La vitesse assez lente de ces appareils n’est pas adaptée aux raids éclair avant supression des défenses aériennes adverses. Un système Pantsir S1 suffirait à neutraliser ce genre de menace en usant uniquement de canons anti-aériens.

Y a t-il eu piratage des systèmes informatisés du dispositif de la défense aérienne syrienne, lui même relayé au système russe en Syrie ? 

Les États-Unis ont-ils testé dans des conditions de combat réel de nouveaux drones à réaction en Syrie issus de projets ultra-secrets ? 

On notera que malgré la saturation des radars syriens et russes par des objectifs ennemis apparaissant de façon anarchique, aucun missile Sol-Air S-300 n’a été tiré et que jusqu’à l’heure actuelle nul ne peut prétendre connaître l’emplacement des batteries S-300 déployées en Syrie occidentale.

La localisation de ces batteries est une priorité absolue du renseignement militaire des pays hostiles à la Syrie. D’ailleurs le raid du 30 novembre 2018 visait à débusquer ces systèmes.

Semi-officiellement, des sources israéliennes évoquent que les raids auraient ciblé des entrepôts et des chargement d’armes iraniennes destinées au Hezbollah libanais et à l’Armée Arabe Syrienne.

En réalité, c’est un défi majeur lancé à la Russie.

Côté russe, on ne parle pas trop. On se prépare à quelque chose. Les militaires russes en Syrie veulent une revanche.

Les israéliens eux parlent ouvertement d’un usage imminent de leurs F-35 A modifiés pour tordre le cou à la légende du S-300.

Au conflit d’image se greffe un conflit marketing entre deux produits de deux systèmes militaro-industriels rivaux.

Ce match préfigure la nature précise des conflits de la décennie 2019-2030.

 

  

Des débris d’un missile Sol-Air S-200 syrien ont été identifiés dans la partie du Golan sous occupation israélienne.

19 thoughts on “Le raid américano-israélien du 30 novembre 2018 est un défi à la Russie

  1. Décidément, les anglo-sionistes veulent leur guerre universelle : les syriens signalent le lancement par la coalition du Bien de plusieurs missiles sur les positions de l’AAS au sud de la ville de Soukhna qui ne semblent avoir provoqué que des dommages matériels.

    1. Cela devient puéril. Tantôt du Sud tantôt du Nord, il y a bien une volonté d’en finir de la part de la coalition mais ils craignent quelque chose située au milieu…

  2. Je ne sais pas précisément comment faire des illusions en ondes radar mais cela ne doit pas être très différent d’un hologramme qui abuse autant les yeux que les caméras et capteurs numériques.

    1. l’hologramme c’est facile ! on choisit de projeter un hologramme fixé à l’avance selon l’axe qui va bien, tout est prévu pour que ça fonctionne !

      concernant la génération de cibles fictives, il s’agit du combat du 1/R^2 contre le 1/R^4 favorable à la cible contre le radar, des puissances d’émission généralement favorable au radar, du coefficient et de l’angle de réflexion de l’onde et du délai de détection, de calcul et de réaction de la cible pour émettre son signal de leurrage, le temps imparti est extrêmement bref, qui impose quasiment d’avoir une bibliothèque précalculée et donc avoir testé le réseau adverse. Il faut aussi compter avec le maillage des radars et le saut de fréquence. La seule suppression de l’écho par réémission du signal incident déphasé est compliquée.

    2. La provenance de ces missiles — 14 en tout — semble être la base américaine sise à Tanf, entiérement encerclée par les forces irako-syriennes.

      1. Merdre, ce S.A prend un malin plaisir à me fourvoyer. Donc, mon post ci-dessus est un addenda à celui posté juste quelques instants auparavant et non une réponse à qui que ce soit. Bien navré de ces inconséquenses, mais nous livrons le S.A et moi, une guerre secrète où tous les coups sont permis.

  3. La plupart des pays savent depuis longtemps créer de faux échos radar. Avec les progrès des algorithmes, des calculateurs et des antennes (désormais mises en réseau pour créer des franges d’inférence spécifiques), on peut jouer finement sur taille, position, vitesse et même simuler des signatures.

    Pour moi ces appareils inconnus supersoniques d’un type nouveau n’existent simplement pas. Une provocation pour déclencher un tir A/A adapté à une telle menace ?

    Ces échos ont-ils perduré ? quelles pistes radar ? corrélation infrarouge, spectre visible ? voilà est les véritables questions.

    Si la défense A/A syrienne a vraiment paniqué, c’est très mauvais signe quant à ses capacités, ce genre de leurrage faisant partie du b-a-ba du radariste. Mais bravo, si elle s’est retenue de tirer sur tout ce qui bouge, et surtout de dévoiler ses éventuelles possibilités contre des cibles supersoniques.

    Les S300 n’étant pas opérationnels, sauf peut-être en partie leur radars, il n’y a rien à en conclure..

    L’entité judéo-nazie a procédé a ce que tout attaquant normal doit faire : tester et accumuler du renseignement.

    1. Pour l’instant, les israéliens sont totalement paralysés.
      Ils viennent de confirmer que le camp d’en face accumule des forces inédites.
      Misère ! Après une guerre de bientôt 8 années …

  4. Exactement. Les Occidentaux sont dans un état proche de l’hystérie et sortent pour ainsi dire “la grosse artillerie”. Pas encore assez fou cependant pour prendre le risque ultime, mais ça viendra. Ils restent “sous le seuil” d’après eux. Mais l’affolement prime car c’est l’empire qui se meurt.
    Le seuil de risque dont il est ici question repose toujours sur le même critère : à partir de quand ou de quoi le Russe réagit ?
    Je ne crois pas du tout à la manœuvre tactique isolée qui aurait pu échapper aux moyens stratégiques d’observation ( satellite élint ou imint, rens humain … ), au mieux c’est un brouillard électronique temporaire.
    Ce qui frappe est la véritable trouille coté US de perdre le moindre type : aucun risque, que des robots, et le tout à distance de sécurité.
    En fait, ces gars là ne sont pas de taille pour une confrontation réelle, seulement des chiens qui aboient !
    Par ailleurs, il n’est pas difficile au S 300 d’échapper à la détection ( mobilité,anonymisation, enfouissement, leurrage y compris électronique … : on connaissait déjà la musique avec le … Pluton et même avant le Honest John, et on pourrait même remonter aux V1 et V2 : ça s’appelle pas encore la guerre missilière ,rien de nouveau sous le soleil ).
    Il n’est pas très difficile non plus de “calmer” Israël le cas échéant, car infiniment plus sensible à la menace missile que quiconque.
    Par conséquent, l’enjeu présent me semble plutôt de rattraper leur retard en guerre électronique.
    Or c’est plutôt l’échec, au mieux un succès limité.
    Si la DAA syrienne s’est affolée, pas la DAA russe apparemment. Donc …
    Si la DAA s’est affolée, c’est en fait normal car c’est le premier affrontement avec un nouveau système et il faut apprendre. Rien de mieux pour cela que l’a sanction du feu. Les enseignements seront tirés.
    Inversement, l’autre coté avait intérêt à tester avant qu’elle ne maîtrise à niveau suffisant.
    Il convient d’éviter dans le cas présent de sur-interpréter, ni tomber dans la folie américaniste de la surprise technologique ( les “wunderwaffen” comme disaientt les Allemands qui la cherchent encore ).
    Il ne s’agit là que d’une péripétie d’opportunité qui n’apporte rien de neuf dans la montée inéluctable à la guerre, sinon que le retournement de puissance est bien entrain de s’opérer même dans l’esprit de ceux qui vont perdre. Simplement veulent-ils tout casser avant.. Bref, toutes choses égales par ailleurs, c’est la werhmacht pendant l’opération Bagration : “Nach Washington”.

    ( nb : celui qui choisit les avatar n’est pas très fin, qu’il les enlève car on n’est pas ici me semble-t-il dans des borborygmes d’ado attardés )

  5. « N’oubliez pas, les États-Unis ont les meilleures armes, nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a, et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. » Henri Kissinger, février 2012

  6. Bon, ce que je veux voir, c’est un avion israélien dans le ciel syrien. Ces talmudistes ne supportent même pas des vidéos de Youtube, qu’ils vaporisent à loisir. La dernière agression d’iceulx contre la Syrie fut un fiasco total et absolu. Les syriens ne se paient pas d’hologrammes et autres stupidités, ils savent qu’à la guerre, on paie au comptant le prix du sang et au fond tout l’art de la guerre se résume à cette règle.

  7. L’hypothèse d’hologrammes faisant perdre la tête aux radars prend du poids. Quelques avions sans pilote le,ts seront capables de créer un ou plusieurs hologrammes hypersoniques au vol calculé par algorythmes, les radars vont devenir chèvres. Si un vol d’hologramme est bien calculé , on peut arriver à des pertes par tirs amis, des postes souvent s’entretuer, l’hologramme n’étant jamais là mais les postes de tir étant bien présents.L’avion russe de 15 militaires qui a été descendu, c’était peut-être un essai réel du concept. Avec la puissance des ordinateurs, une offensive hologrammique de 1000 appareils serait de nature à saturer la défense sans risquer quoi que ce soit. Une fois les couilles des postes de DVA vidées, tu lances une vraie et belle offensive, les pertes seront réduites. Avec le système BVR, les imaginations peuvent être au pouvoir et Foxhound justement fier d’avoir vu juste. La BVR mise en échec partout, on reviendra au dogfight.

    1. a @cosworth57200
      N’étant pas aller très loin dans les études pourriez vous m’expliquer comment un hologramme peut avoir la même signature radar qu’un objet réel ?
      Je suppose que les systèmes radars balaient plusieurs spectres de fréquences simultanément ?
      Merci de votre réponse.

      1. en combinant des emissions d echos radar avec l apparition des hologrammes en synchro

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