Sous d’intenses pressions US, le royaume d’Arabie Saoudite vient d’admettre officiellement que le journaliste Jamel Khashoggi est mort…dans une bagarre à l’intérieur des locaux de son consulat à Istanbul (Turquie) et que 18 officiels ont été arrêtés à la suite de ce meurtre.
L’existence d’enregistrements audio et leur remise par la Turquie à Washington se confirme.
La thèse du commando de tueurs est désormais implicitement vérifiée.
7 thoughts on “L’Arabie Saoudite reconnaît officiellement la mort de Khashoggi dans une “bagarre” à l’intérieur de son consulat à Istanbul”
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A reblogué ceci sur Histoire militaire du Moyen-Orient.
http://www.hurriyetdailynews.com/saudi-suspect-in-khashoggi-case-dies-in-car-accident-report-138007
A Turkish newspaper reported on Oct. 18 that one of the suspects involved in the disappearance of Saudi writer Jamal Khashoggi died in a “suspicious car accident” in Riyadh.
MBS n’a pas compris qu’il était en tête sur cette kill list, son tour viendra.
Lorsque c’était la Turquie le point de crispation, on s’attendait à la fin d’Erdogan qui fut finalement sauvé par Poutine, à notre grande surprise il est vrai. Mais la dynamique était visible. Et on en a compris qu’il fallait attendre Poutine là où on ne l’attendait pas.
C’est désormais l’AS le point de crispation, mais avec une autre dynamique propre aux vices du pays qui s’enfonce en une spirale vicieuse alimentée par des conseillers qui ne paieront pas l’addition mais la présenteront.
L’Oumma ne pourra laisser la Mecque aux kouffars éternellement.
Il faut savoir recoller les morceaux du puzzle qui se met en place pièce par pièce.
http://www.lelibrepenseur.org/congres-islamique-de-grozny-le-wahhabisme-est-une-dissidence-et-ne-fait-pas-partie-du-sunnisme/
Dans le communiqué, les participants à la conférence ont convenu que « les gens du sunnisme et ceux qui appartiennent à la communauté sunnite sont les Asharites et les Maturidites, au niveau de la doctrine, les quatre écoles de jurisprudence sunnite, au niveau de la pratique, et les soufis, au niveau de la gnose, de la morale et de l’éthique ».
Fait frappant : cette conférence a exclu le wahhabisme salafiste de la définition du sunnisme, voire du cadre de la communauté sunnite !
Les participants à la conférence ont qualifié cette décision de « changement radical et nécessaire pour pouvoir rétablir le vrai sens du sunnisme, sachant que ce concept a subi une dangereuse déformation suite aux efforts des extrémistes de le vider de son sens pour l’accaparer et le réduire à leur perception ».
Une allusion claire aux groupes takfiristes et wahhabites qui sont soutenus par l’Arabie saoudite.
Dans ce contexte, les participants ont conseillé une série de recommandations notamment : « Créer une chaîne de télévision au niveau de la Russie afin de faire parvenir aux citoyens un message véridique de l’Islam et lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. »
A aussi été recommandée « la création d’un centre scientifique en Tchétchénie pour surveiller et étudier les groupes contemporains, leurs principes et pour former une base de données fiables, qui permettra de réfuter et de critiquer de manière scientifique la pensée extrémiste ». Les participants ont suggéré que ce centre porte le nom de Tabsyr (NDLR : « clairvoyance » en langue arabe).
La conférence a insisté sur la nécessité de « revenir aux écoles de grande connaissance », en allusion aux institutions religieuses sunnites identifiées comme étant les universités d’Al-Azhar en Égypte, Qarawiyin au Maroc, Zaytouna en Tunisie et Hadramawt au Yémen.
La conférence a exclu clairement les institutions religieuses saoudiennes, en particulier l’Université islamique de Médine !
Une dernière recommandation importante adressée aux institutions sunnites comme Al-Azhar et consorts : celle d’offrir des bourses pour ceux qui s’intéressent aux études de la charia.
En effet, cette politique devrait contrer celle menée par l’Arabie saoudite pour répandre le takfirisme à travers les chaînes de télévision qu’elle finance, comme Safa et Wissal. Ou pis encore, en recrutant des étudiants du monde islamique pour les former dans ses institutions et en faire des prêcheurs wahhabites.
La réaction saoudienne
Au lendemain de la clôture de la conférence, qui a duré trois jours, la réaction saoudienne ne s’est pas fait attendre.
Une campagne médiatique virulente s’est déclenchée, parrainée par les institutions religieuses et politiques en Arabie saoudite et au Qatar.
Le journaliste saoudien Mohammed Al-Cheikh, du quotidien Al-Jazeera, écrit sur son compte Tweeter : « Je désapprouve les extrémistes et les radicaux, surtout qu’ils m’ont beaucoup peiné. Néanmoins, quand il s’agit de porter atteinte à notre nation, à la marginaliser, je deviens le pire extrémiste car la patrie est une question de vie et de mort selon mes normes. »
Pour ce qui est du soutien financier de l’Arabie saoudite, l’académicien saoudien Mohammed Abdullah Azzam écrit : « L’ex-Grand Mufti d’Égypte Ali Jomaa était un étudiant chez Cheikh Hammoud Tuwaijri et il a été honoré par des oulémas saoudiens et il s’est abreuvé de leur savoir… La récompense du cheikh d’Al-Azhar à l’Arabie saoudite pour ses grands projets au profit d’Al-Azhar est cette alliance avec Poutine visant à exclure l’Arabie du monde musulman. Vous avez besoin d’un psychiatre. »
Le superviseur de l’institut sunnite al-Darar, le prédicateur Alaoui al-Saqqaf a décrit le communiqué de la conférence de la Tchétchénie de « décevant » parce qu’ »il a divisé la communauté sunnite en expulsant le wahhabisme des sunnites et de la communauté sunnite.
Saqqaf a par la suite vilipendé le président tchétchène Ramzan Kadyrov, le qualifiant « de soufi délirant ».
Il a diffusé ses propos dans lesquels Kadyrov accuse « le wahhabisme d’avoir falsifié les enseignements de la religion, et où il affirme que les militants en Syrie ne sont pas moujahidines car ils déforment l’Islam », selon l’expression de Saqqaf.
Même ton virulent de la part des prédicateurs du royaume saoudien, qui ont dénoncé la conférence à cause du soufisme que la majorité des musulmans de Tchétchénie pratique comme doctrine.
Sachant que le wahhabisme accuse les soufis de polythéisme qui n’a rien à voir avec l’Islam. Il en est de même pour les différentes écoles islamiques.
Paroxysme de la colère saoudienne, face à cette conférence : les propos de l’imam et prédicateur de la mosquée du roi Khaled à Riyad, selon lequel : « La conférence de Tchétchénie doit servir d’alarme pour nous : le monde allume notre bûcher pour nous brûler. »
Rappelons que le wahhabisme s’inspire de la pensée d’Ibn Taymiyya, mort en prison en 1328 après avoir été déclaré déviant par les érudits sunnites de son temps. Lorsque Mohammad Ibn Abd Al-Wahhab a fait couler le sang des musulmans en ressuscitant la doctrine taymiyienne au XVIIIe siècle, son mouvement a immédiatement été condamné par l’ensemble du monde sunnite comme une résurgence du kharidjisme (dissidence). Des décennies de propagande à coups de pétrodollars ont malheureusement fini par estomper dans l’esprit des masses la différence entre sunnisme et wahhabisme…
Al-Manar
Effectivement, le Wahabbisme n’a jamais fait partie du Sunnisme et cette secte n’a pu prospérer que grâce aux hydrocarbures et les grandes majors de l’or noir.
On avait déjà parlé de la question dans le site, je me permets de renvoyer à deux miens posts :
https://strategika51.blog/2018/02/26/la-panique-larme-antiaerienne-absolue-selon-les-israeliens/#comment-36337https://strategika51.blog/2018/03/30/la-secte/#comment-38233
et pour le corps ?
ils vont dire qu’ils l’ont inhumer d’une façon conforme a la charia en le jetant dans l’océan ?
Super ! Ils sont capables de dire cela en toute désinvolture.
Méfiez vous des consulats saoudiens ! C’est une autre version de SAW mélangé au massacre à la tronçonneuse avec accompagnement musical par bluetooth…