Le bombardement balistique iranien ayant visé des cibles situées en Syrie orientale visait moins des camps de Daech qu’à démontrer la capacité des Gardiens de la Révolution à localiser avec precision un camp militaire secret où opèrent des forces spéciales israéliennes non loin de Abu Kamal sur la rive gauche de l’Euphrate.
En réalité, les missiles balistiques iraniens ont survolé deux camps, le premier occupé par des unités de Marines US et un second site appartenant à Daech mais où sont stationnées des forces spéciales israéliennes.
La frappe iranienne combinant l’usage de missiles balistiques et des drones bombardiers se voulait comme la première phase d’une opération de représailles à l’attentat ayant visé une parade militaire dans la province occidentale d’Al-Ahvaz (revendiqué par Daech) mais son objectif réel est de démontrer que l’Iran peut atteindre les sites militaires étrangers disséminés en Syrie orientale en cas d’escalade.
La menace qu’a fait peser cette frappe aux éléments israéliens de Daech a fait réagir des officiels du Pentagone, en qualifiant l’attaque iranienne de “dangereuse” et “imprudente” sans citer la raison réelle des préoccupations américaines, lesquelles semblent liées à la propension israélienne a l’escalade rapide et à l’action irréfléchie. Washington ne veut nullement d’un conflit généralisé et non-contrôlé au Moyen-Orient initié par Israël et dont les conséquences seront fatales pour l’ensemble des protagonistes.
Assez remarquablement, les forces US, principalement issues du Corps des Marines, stationnées en Syrie orientale le long de la rive gauche de l’Euphrate, justifiaient initialement leur présence par la menace iranienne. Cette justification fut annulée au lendemain de la frappe iranienne et le Pentagone n’hésite plus à envisager ouvertement une présence militaire de très long terme (infinie) en Syrie orientale.
7 thoughts on “La frappe balistique iranienne en Syrie orientale visait des sites militaires étrangers”
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je jure sur la tete de ma mer qe moi pas croir cet conrie bidon rawafed frape daech non c pour fair croir vrai musulman c les chiite moi je di nique ta mer chite et tes pote c les feuj voila c qe je pens moi mec si tu me cherch tu me trouv.
Quelle splendide élocution !
t mistic grave t flip ta race intelo vla foto de hizb chaitan avan apre missil e dron rawafed
http://central-media.org/34020/599/صور-جوية-لمقرات-الإرهابيين-التي-إستهدفها-#الحرس_الثوري-في-#سوريا
Le lecteur aura compris que cette façon « d’écrire » équivaut à la supression de l’écriture elle même, du langage et des mots comme le préconisait Jonathan Swift dans ses Voyages de Gulliver, il doit grimacer en voiyant son humour noir se réaliser sous nos yeux :
Nous passâmes ensuite à l’Institut des langues, où trois professeurs discutaient sur les moyens de perfectionner celle de leur propre pays.
« Le premier projet était de rendre la phrase plus concise, en ne gardant qu’une syllabe des mots qui en comportent plusieurs, et en supprimant les verbes et les qualificatifs, puisque seuls les noms correspondent à des choses existantes en réalité.
L’autre proposait d’abolir tous les mots quels qu’ils fussent, car les santés y gagneraient aussi bien que la concision. N’est-il pas indéniable que chaque mot que nous disons contribue pour sa part à corroder et à débiliter nos poumons, et par conséquent à raccourcir notre vie ? On peut donc envisager une autre solution: puisque les mots ne servent qu’à désigner les choses, il vaudrait mieux que chaque homme transportât sur soi toutes les choses dont il avait l’intention de parler. Et cette invention se serait certainement imposée, pour le plus grand bien-être physique et intellectuel des gens, si les femmes, conjurées en cela avec le bas peuple et les illettrés, n’avaient menacé de faire une révolution. Elles voulaient conserver le droit de parler avec la langue, à la façon de leurs aïeux; car le vulgaire fut toujours le pire ennemi de la science. Nombreux sont cependant, parmi l’élite de la pensée et de la culture, ceux qui ont adopté ce nouveau langage par choses. Ils ne lui trouvent d’ailleurs qu’un seul inconvénient: c’est que, lorsque les sujets de conversation sont abondants et variés, l’on peut être forcé de porter sur son dos un ballot très volumineux des différentes choses à débattre, quand on n’a pas les moyens d’entretenir deux solides valets à cet effet. J’ai souvent rencontré deux de ces grands esprits, qui ployaient sous leurs faix comme des colporteurs de chez nous: quand ils se croisaient dans la rue, ils déposaient leurs fardeaux, ouvraient leurs sacs et conversaient entre eux pendant une heure, puis ils remballaient le tout, s’aidaient à soulever leurs charges et prenaient congé l’un de l’autre. Pour les conversations courantes, on peut se contenter d’accessoires transportés dans les poches ou sous le bras, et, chez soi, chacun dispose évidemment du nécessaire. Dans la pièce utilisée comme parloir, tous ont à portée de la main les mille choses utiles pour alimenter ce brillant type de conversation. Ce système comporte un autre avantage important, c’est d’avoir mis au point une sorte de langage universel, à l’usage de toutes les nations civilisées, car les différents outils et instruments y sont généralement identiques, ou du moins fort semblables, de sorte que leur mode d’emploi est compris de chacun. Aussi, les ambassadeurs seront à même de converser avec les princes étrangers ou leurs ministres, tout en étant complètement ignorants de leur langue. » (Pléiade, pages 194-195)
… Et quand les Iraniens et les Syriens décideront d’arroser le Pentagone …