Les spéculations abondent sur l’usage supposé du S-200 (Sa-5 Gammon) par la Syrie pour contrer avec succès des missiles de croisière et des  avions de combat israéliens. 

Il y a une volonté à faire officiellement admettre que la Syrie a utilisé des vieux S-200 (ce système date de 1967) pour abattre des missiles de croisière, deux F-16I et endommager un F-15 le 10 février 2018 ou encore pour mettre totalement hors d’usage dans une confrontation précédente un F-35 appartenant aux forces aériennes israéliennes.  

En réalité cette focalisation voulue par Damas est une sorte de diversion. Les S-200 ont été profondément modifiés et perfectionnés.

Si les israéliens pointent du doigt les russes et les tiennent désormais responsables de tous leurs déboires en Syrie, car la Russie est passée maître en matière de défense aérienne du territoire, les syriens et les iraniens sont fascinés par un système SAM de fabrication Nord-coréenne ressemblant au S-200 de conception russe mais dont les prouesses se sont avérées époustouflantes. 

Une source militaire anonyme syrienne n’a voulu ni infirmer ni confirmer si les missiles SAM tirés contre les avions israéliens sont de conception nord-coréenne mais a tenu à souligner que les Nord-Coréens font des “merveilles” en matière de missiles Sol-Air. 

Fait assez remarquable pour être passé sous silence, les militaires israéliens demeurent confus et ne sont même pas en mesure d’identifier si le missile ayant abattu l’un de leur F-16I est de conception russe, iranienne, chinoise ou nord-coréenne. Dans la même veine,  ils ont également échoué à identifier les positions d’où ont été lancés ces missiles. 

Et si le Sa-5 en cachait un autre venu du pays de Kim Jong-Un?Un Kim plus souriant que jamais à la vue des capacités de ses missiles SAM à se mesurer aux avions de combat et aux missiles de croisière de dernière génération de l’adversaire…

Une chose est sûre, les scenarii irakien et libyen ne risquent plus de se reproduire de sitôt et les ventes des S-300 et des S-400 russes vont s’accroître. 

Aux dernières nouvelles, même Washington serait intéressé par l’acquisition du complexe S-400. 

10 thoughts on “Missiles SAM syriens: des petites merveilles Nord-Coréennes…

  1. Je penses que les syriens ont développé un maillage très complexe avec leurs vieux radars, branchés maintenant en gigantesque réseau plutôt qu’en unité ou petits groupe. Réseau ”en temps réel”, avec des regroupements de données très précises. Ils ont peut être aussi changé les calculateurs des missiles.

  2. …mais a tenu à souligner que les Nord-Coréens font des merveilles en matière de missiles Sol-Air.
    A partir du moment où un pays dispose d’une base industrielle, des ingénieurs, techniciens et scientifiques compétents, à ce moment la progression n’est qu’une question de temps. Regarde ce qu’ils ont reussi à faire avec le SA-3. Je ne vourdrai pas être à la place d’un pilote US.

    Juste pour info, meme les Emirats Arabes Unis, avec l’aide des experts ukrainiens ont reussi à faire un radar qui a detecté le F-22, sans que celui ci s’en était aperçu.

    Aux dernières nouvelles, même Washington serait intéressé par l’acquisition du complexe S-400.
    Gag! On savait que les années qui allaient suivrent 2017 seront riches en rebondissement, mais celle là je l’attendais pas. Question : Es ce les SAM qui sont bons ? Où es ce les avions US qui revelent ce qu’ils sont réeelleemnt ….de la grosse merde ?

    1. Un truc que j’aimerai bien voir chez la Corée du Nord, c’est un moteur d’avion à réaction nord coréen, genre RD-33, où un truc du genre. Si t’as des infos ch’suis plus que prenneur…. 🙂

    2. << A partir du moment où un pays dispose d’une base industrielle, des ingénieurs, techniciens et scientifiques compétents, à ce moment la progression n’est qu’une question de temps. >>
      pourtant les Americains on tout ça !
      non je pense plutôt que la supériorité des Nord Coréen vient des ce qu’ils n’ont pas : des lobbyistes et des actionnaires !

      1. C’est ça, quand on manque de ressources, on fait davantage fonctionner nos méninges, et ainsi sommes beaucoup plus créatifs ( la recherche de l’énergie pour survivre ). Alors que quand nous avons tous ce qu’il faut, nous nous reposons confortablement, et les neurones tournent au ralenti, l’activité principale n’étant plus de trouver de l’énergie, la calorie, mais de gérer l’énergie stockée. Activité qui donne naissance à tout un tas de bureaucrates et de fils à papa qui n’auront pas besoin de développer toute cette ingéniosité car ils ne vivent pas dans la survie, mais dans la gestion de leurs excédantes ressources. Mais quand la balance bancaire ne suivra plus, c’est va être dur à vivre pour tous ces universitaires

  3. l’Iran aurait aussi fait montre de son savoir faire :
    http://www.atimes.com/article/irans-stealth-drone-shot-new-way/?utm_source=The+Daily+Report&utm_campaign=ec0ab36231-EMAIL_CAMPAIGN_2018_02_12&utm_medium=email&utm_term=0_1f8bca137f-ec0ab36231-31573045
    traduction partielle :
    Le drone furtif de l’Iran a été abattu d’une manière nouvelle
    Il semble que le drone ait été détruit par un missile contrôlé par un capteur électro-optique ………………………..
    Nombreux sont ceux qui ont dit que l’Iran n’était pas capable de copier le RQ-170 qu’ils avaient capturé parce qu’il leur manquait un revêtement furtif et d’autres technologies d’évasion radar. Mais nous savons quelques choses, y compris le fait que les Iraniens ont partagé l’exploitation du RQ-170 avec les Russes, alors ils ont eu beaucoup d’aide pour déterminer ce qu’ils pouvaient ou ne pouvaient pas faire.

    L’objectif de l’Iran était de créer un drone de combat furtif, donc la copie iranienne est plus petite et porte quatre bombes sur le dessous. Avec des bombes extérieures, la plate-forme furtive ne se déroberait pas au radar.

    Israël semble avoir abandonné l’utilisation d’armes guidées par radar pour descendre le drone iranien. A en juger par la vidéo fournie par l’IDF, il semble presque certain que le drone a été détruit par un missile contrôlé par un capteur électro-optique, permettant au pilote de l’hélicoptère de suivre le drone et de le tuer. Ainsi, la leçon est que les systèmes électro-optiques sont importants dans le traitement de petites plates-formes et contre des cibles furtives.

    C’est une leçon qui a des implications beaucoup plus grandes. Comme les plates-formes furtives commencent à peupler les arsenaux d’adversaires potentiels, les défenses traditionnelles basées sur les radars modernes sont peu susceptibles d’être adéquates. La plupart des plates-formes furtives, comme le F-22 et le F-35 des États-Unis, ainsi que le J-20 chinois et le J-31 à venir, sont optimisés contre les radars fonctionnant principalement dans la bande X.

    La bande X est le radar commun utilisé pour les systèmes de défense aérienne. Aujourd’hui, il y a un changement vers une nouvelle génération de capteurs, en exploitant d’autres bandes radar à plus basse fréquence, telles que L, et même UHF et VHF pour pouvoir capter des avions furtifs. Et les avions les plus récents sont équipés de capteurs électro-optiques avancés pour pouvoir suivre un adversaire furtif.

  4. si cela se vérifie les US y réfléchiront a deux fois avant d’aller faire les cakes a la frontière de la CdN

    1. si cela se vérifie les US y réfléchiront a deux fois avant d’aller faire les cakes a la frontière de la CdN
      Les US ont l’habitude des tannées. Ca ne sera pas la premiere, ni la dernière.

      …exploitant d’autres bandes radar à plus basse fréquence, telles que L, et même UHF et VHF pour pouvoir capter des avions furtifs…
      Il existe une multitude de solutions pour detecter des avions prétendument furtif. En effet les radars evoluant sur les fréquences UHF, et VHF peuvent detectés beaucoup plus facilement des F-22, F-35, en raison de la longueur d’ondes. De plus les missiles anti radiations au stade où en sont les recherches, sont presque ineficaces contre ce genre de radars.
      De plus comme les avions stealth sont conçus pour evoluer à trés hautes altitude, le contraste avec les temperatures facilitent d’autant plus la detection infra-rouge. Le F-22 est fait pour evoluer pour à plus de 15.000 metres -temperature comprise entre -30°C et 50°C-, c’est à dire au dessus des nuages. A une vitesse de supercroisière de l’ordre de mach 1.5, le frotement sur l’air engendre des echauffements d’autant plus grand.
      A basse altitude F-22, comme F-35 peuvent etre detectés beaucoup plus aisement par les radars multistatiques, passifs, bon marché, trés précis, et trés repandus. Tous ces facteurs cumulés plongent les Etats Unis dans une impasse strategique, qu’ils n’ont jamais connu jusqu’alors.

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